La manager Sarina Wiegman a déclaré que l’Angleterre « ne gagne pas une Coupe du monde maintenant » simplement parce qu’elle a battu les États-Unis – mais leur victoire à Wembley suggère qu’elle pourrait être l’équipe à battre l’été prochain.
Les États-Unis ont remporté des Coupes du monde consécutives et ont longtemps détenu l’avantage sur l’Angleterre sur la grande scène.
Mais en tant que championne d’Europe pleine de confiance, l’Angleterre a montré vendredi qu’elle était parmi les meilleures avec seulement 10 mois avant la Coupe du monde 2023.
Le résultat prolonge la séquence sans défaite de l’Angleterre à 23 matchs sous Wiegman – en remportant 15 d’affilée – et était leur première victoire contre les États-Unis depuis 2017.
Cela a également mis fin à la série d’invincibilité des États-Unis – ils avaient remporté 18 victoires et fait match nul lors de leurs 21 derniers matches toutes compétitions confondues, remportant 13 matchs consécutifs avant la défaite de vendredi.
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L’Angleterre a eu de la chance à certaines occasions car les États-Unis se sont vu refuser un but, un penalty a été annulé et un coup de pied donné contre eux à la suite d’examens VAR.
Mais c’est la manière dont l’Angleterre s’est imposée aux États-Unis qui a prouvé qu’ils avaient parcouru un long chemin depuis la dernière rencontre des deux équipes en 2020.
« Je pense que les États-Unis nous regarderont et penseront » wow, c’est comme ça que vous jouez en possession « », a déclaré l’ancienne milieu de terrain anglaise Karen Carney à ITV.
« Dans ma carrière, nous n’avons jamais vraiment eu ça. Nous regardions toujours les États-Unis et nous avions peur d’eux. Mais [on Friday] ils sont venus sur notre sol et nous ont vus les jouer hors du parc parfois. »
L’Angleterre a maintenant une « aura » à leur sujet, a ajouté Carney, et Wiegman pense que la confiance a augmenté pendant son mandat – aidée par leur succès à l’Euro 2022.
Ce match contre les États-Unis n’a peut-être été qu’un match amical, mais il intervient à 10 mois de la Coupe du monde et contribuera à créer une dynamique.
« C’était une bonne mesure. C’est bien d’avoir un test contre les États-Unis car ils ont gagné tant de choses au cours de tant d’années. Mais nous sommes maintenant en octobre et pas encore en juillet », a déclaré Wiegman.
Lorsqu’on lui a demandé si l’invincibilité de l’Angleterre leur avait donné la conviction qu’ils pouvaient battre n’importe qui dans le monde, Wiegman a ajouté : « Nous nous sommes prouvés que nous pouvions le faire. Aux Euros, nous avons montré que nous pouvions battre n’importe qui.
« La ligne entre gagner et perdre est mince, mais nous pourrions apporter quelque chose qui pourrait gagner contre les meilleurs adversaires et c’est ce que nous avons encore montré [against the USA]. »
C’est une victoire gagnée sans l’attaquante blessée Alessia Russo et la capitaine Leah Williamson, bien que les États-Unis manquent également de joueurs clés et soient dans une période de transition avec plusieurs jeunes stars qui arrivent.
Wiegman voulait que son équipe contrôle le ballon et crée des occasions, ce qu’elle a réussi à faire pendant de longues périodes.
Les États-Unis étaient également une menace et il y a eu des moments de nervosité dans le match pour l’Angleterre, qui a été mise sous pression dans une rencontre frénétique et explosive.
Wiegman, généralement si détendue, a plaisanté en disant qu’elle n’était « pas calme du tout » lorsque la milieu de terrain Keira Walsh a gardé le ballon dans sa propre surface à un moment donné avant de le renvoyer à la gardienne Mary Earps pour qu’elle dégage à la hâte.
« Elle adore jouer mais j’aurais préféré qu’elle le fasse un peu plus haut sur le terrain ! » Wiegman a ajouté.
Mais l’ancien défenseur anglais Stephen Warnock pense que les hôtes ont fait preuve de suffisamment de qualité et de courage pour prouver qu’ils peuvent rivaliser avec les meilleurs.
« Nous avons amené à Wembley l’équipe internationale la plus performante pour les défier. Cela a montré le niveau du [women’s] jeu », a-t-il déclaré à BBC Radio 5 Live.
« Cette équipe américaine concourra au plus haut niveau lors de la Coupe du monde et cela montre ce que l’Angleterre sous Sarina Wiegman peut réaliser. »
Il reste encore un long chemin à parcourir jusqu’à la Coupe du monde de l’été prochain, et Wiegman tient à garder les pieds sur terre.
Lorsqu’on lui a demandé si l’Angleterre pouvait être considérée comme la meilleure équipe du monde en ce moment, elle a répondu : « Vous êtes la meilleure équipe du monde quand vous avez remporté la Coupe du monde. Nous ne l’avons pas fait. »
Pendant ce temps, le patron américain Vlatko Andonovski « croit absolument » que l’Angleterre est en lice pour remporter le tournoi de l’année prochaine, même s’il espère que son équipe sera l’équipe qui les arrêtera.
« Ils ont une équipe incroyable et ils ont montré une fois de plus qu’ils sont très bons », a-t-il ajouté.
« Si vous leur donnez de l’espace, ils ont des joueurs qui peuvent faire la différence. Ils ont un entraîneur incroyable et ça ne me dérangerait pas de les affronter à nouveau en finale ! »
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