C’est un vieux dossier qui semble enfin sur de bons rails. Le conseil communautaire a approuvé fin septembre le lancement de la phase d’études préalables de faisabilité du projet de pôle d’échanges multimodal.Ce pôle se situerait dans le quartier de la gare de Montluçon et inclurait la gare SNCF et la gare routière régionale. Son ambition est de mettre en cohérence les modes de transport et d’améliorer la mobilité durable.
Grande superficieUne première étude a permis de mettre en exergue un potentiel foncier important (la superficie du site est de 9 hectares), un parvis de la gare « très routier, qui ne vit pas », une gare routière derrière « un bâtiment qui fait écran », une absence d’information centralisée en ce qui concerne les cars ou encore « une gare qui fait muraille ».
Avec ce pôle, on aimerait vraiment réussir à casser la barrière entre le quartier des Ribes et l’avenue Marx-Dormoy, et créer également un lien avec les berges du Cher. Notre volonté, c’est de créer une plaque tournante en centre-ville d’au moins trois ou quatre moyens de locomotion qui se croiseraient. Ce serait très utile pour notre ville et tous les habitants de l’agglomération
Des projets en parallèleCette initiative de pôle d’échanges multimodal se nourrit de projets annoncés ces derniers temps, notamment l’amélioration de la desserte de la gare par les bus (annoncée en 2023), des travaux de mise en accessibilité des quais de la gare (2023), une étude sur le confort d’attente en gare (2024-2025), la réalisation d’itinéraires cyclables desservant la gare (annoncée par Montluçon communauté dans les cinq ans à venir), le projet de voie verte entre Évaux-les-Bains et Montluçon, ainsi que l’ouverture de la liaison Railcoop entre Bordeaux et Lyon.
Quelles échéances ?Dans le calendrier défini par la première étude, il est indiqué que le choix d’un scénario d’aménagement pourrait être pris en fin d’année 2023 et que les travaux pourraient être lancés en 2025 pour une mise en service en 2027.
Un chantier à 130.000 eurosMontluçon communauté, la SNCF et d’autres collectivités financent à hauteur de 130.000 euros ces études préalables, qui devraient durer de quinze à dix-huit mois.
Ce projet a été conforté ces dernières années par les travaux d’entretien menés ou qui seront menés sur les lignes ferroviaires autour de Montluçon, vers Bourges, Gannat et Lavaufranche.
Guillaume Bellavoine (avec Michaël Nicolas)
