Quand le gouvernement italien de Mario Draghi tombe, le 21 juillet, dans la presse, personne ne s’inquiète réellement de la possible accession au pouvoir de Giorgia Meloni. Dans « le Figaro » du 25 juillet, la cheffe de Frères d’Italie, qui a fini par remporter les élections législatives du 25 septembre, est décrite pudiquement comme « leader du parti national conservateur ». Même dans « le Monde » du 22 septembre, Meloni est affublée de l’étiquette de « droite post-fasciste », et non d’extrême droite.