Le projet de Plan local d’urbanisme devait poursuivre sa route, aucune observation de nature à remettre en cause les orientations retenues n’ayant été enregistrée. Mais l’opposition municipale revenait sur un débat entamé en juillet.
Gérard Coulon (J’aime Gannat) regrettait que l’opposition n’ait pas été mise à contribution sur le zonage, selon lui au cœur du problème. Il déplorait un décalage entre ce PLU et le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) voté par la communauté de communes, « document ambitieux, en terme de développement de l’habitat ».
« Il y a une diminution de 85 % sur les zones constructibles » , renchérissait son colistier Jean-François Prévautat.
Sur ce point, la liste majoritaire trouvait une alliée en la personne de Violaine Colonna d’Istria (Gannat Transitions), qui refusait d’assimiler une stagnation du nombre de logements et d’habitants, à un échec, « l’ambition serait d’utiliser ce qui est déjà disponible ».
« Le but d’une ville n’est pas de s’étendre, mais chacun a le droit d’y vivre, rétorquait Aline Jeudi-Lemoine (J’aime Gannat). Nous ne voterons pas cette délibération ».
« Le ScoT définit l’ambition de la communauté de communes, expliquait Serge Gatignol, deuxième adjoint. Mais il faut se plier aux exigences de l’État qui souhaite lutter contre l’extension des villes au profit du comblement des dents creuses, politique permettant d’améliorer le centre-ville et d’empêcher son dépérissement ».
« Il nous faut un document qui permet d’avancer avec les objectifs imposés, concluait Véronique Pouzadoux, maire. Un PLU de transition, adopté rapidement, quitte à le rectifier par la suite. » Le projet de PLU, adopté malgré 7 voix contre, sera soumis à enquête publique.