C'est finalement au détour d'une promenade que le corps de Jean Bayette, âgé de 81 ans, porté disparu depuis le 28 septembre, a été retrouvé vendredi 7 octobre au matin dans un bois près de Super Besse (Puy-de-Dôme).
Des promeneurs sont tombés ce vendredi 7 octobre au matin sur le corps d'un homme dans un bois le long de D149, à 2,5 km de la station de Super Besse. Les gendarmes, arrivés sur place, ont pu identifier Jean Bayette, âgé de 81 ans, porté disparu depuis le 28 septembre et dont la voiture avait été abandonnée à 3,5 km de là. Une autopsie a été ordonnée par le parquet pour déterminer les causes de la mort.
La fin de plusieurs jours de recherchesCette découverte est l'épilogue de plusieurs semaines de recherches démarrées par le déclenchement d'un appel à témoin, le 29 septembre, le lendemain de la disparition de l'octogénaire parti du village vacances de Murol. Pour retrouver Jean Bayette, les gendarmes avaient mis en place d’importants moyens, à commencer par une vingtaine de militaires de La Bourboule, Issoire, Clermont, l’hélicoptère de Limoges, le peloton de haute montagne du Mont-Dore, une équipe cynophile.
Jean Bayette, 81 ans, avait disparu depuis mercredi 28 septembre dans le secteur de Murol et Super Besse
Un chien saint-hubert avait même été acheminé de Bourges pour prendre la suite des premières recherches infructueuses. Les militaires puydômois avaient aussi reçu le soutien du détachement aérien de gendarmerie venu via hélicoptère de Limoges.
35 militaires sur place à Super BesseDébut octobre, des plongeurs de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et Valence (Drôme) sont venus compléter un dispositif déjà conséquent pour rechercher l'homme dans le lac des Hermines, à Super Besse. Avant que quelques jours plus tard, 35 militaires de la compagnie de gendarmerie d'Issoire soient sur place pour inspecter tous les bâtiments de la station touristique.
Ce n'est finalement que le 6 octobre que le dispositif avait été réduit. Avant que des promeneurs ne tombent sur le corps de Jean Bayette ce vendredi 7 octobre au matin.
Jean-Baptiste Botella