Dans cet opus, Mathieu Boogaerts réussit – et c’est là son tour de magie – à faire sonner la langue anglaise avec une rythmique subtile mêlant chaleur et douceur. Pendant 28 minutes, on se love dans le climat cosy tantôt mélancolique (« I belong »), tantôt swinguant (« Once again ») des onze morceaux que l’on réécoute en boucle. Avec une épatante fluidité, Boogaerts effeuille de son timbre caressant ses sentiments : joie, regret, excitation… L’album ponctue avec classe vingt-cinq années de carrière.