Enthousiaste mais réservé, d’une culture encyclopédique, Bertrand Tavernier avait découvert le cinéma dans les années 50 avec Dernier Atout, de Jacques Becker, sorti en 1942. Il souffrait alors dans l’une de ces pensions religieuses de province, glauques et sadiques, qui faisaient partie du paysage français de l’après-guerre. Fils d’un couple de résistants qui publièrent, notamment, …