Dans le cadre de la semaine de la poésie, l’auteure Paola Pigani est venue à Saint-Flour, cette semaine. Après une visite dans lecollège de la Vigière, elle a rencontré des secondes du lycée de la Haute Auvergne.
Être édité, c’est surtout le plaisir d’être lu, et la possibilité de rencontrer les lecteurs. Ces derniers poursuivent nos œuvres, ils sont essentiels.
Forte de ce principe, Paola Pigani a dû être ravie où elle a enchaîné des contacts au collège de la Vigière et au lycée de la Haute Auvergne.Des contacts et des échanges, même, dans ce dernier établissement. Car les élèves de seconde qui l’accueillaient lui avaient non seulement préparé une série de questions, pour découvrir ses sources d’inspiration comme les aspects plus concrets d’une vie d’écrivain, mais ils s’étaient aussi, eux-mêmes, prêtés au jeu de la poésie. Pour un exercice qui faisait écho à sa vie, puisqu’elle a avoué « que j’ai eu le déclic quand un professeur nous a demandé d’écrire une poésie durant des vacances. »
« Des trouvailles de génie »Un de ses héritiers se trouvait-il dans la salle ? En tout cas, la poétesse était visiblement émue par leurs productions, et y notait même « des trouvailles de génie. » D’autant plus marquant que les textes étaient mis en scène, comme pour rappeler Le cœur des mortels, son recueil illustré par des photos de Gilles Vugliano. Car les élèves avaient dû prendre des photos marquantes de leur paysage, en noir et blanc. Avant de les mettre en commun et de choisir celle qui serait la source d’inspiration du poème de chacun. Des mots aux photos, Paola Pigani avouait qu’elle était « rentrée dans votre paysage ». Et elle repartait même avec l’ensemble des œuvres sous le bras.