En juin dernier, la République démocratique du Congo fêtait les 60 ans de son indépendance. Six mois plus tard, elle commémore les 60 ans de la mort de Patrice Lumumba, son éphémère premier Premier ministre, farouchement opposé à l’influence occidentale. De son côté, la Belgique, ancienne puissance coloniale, a mis longtemps à faire la lumière sur sa part de responsabilité dans cet assassinat et elle commence tout juste à amorcer des excuses pour la période coloniale. Dans cet éditorial,
Le Soir souligne la corruption instillée par la Belgique peu de temps avant l’indépendance de sa colonie, un mal qui continue de ronger la RDC.