Bernard Delcros a annoncé, lundi 31 août, sa candidature aux élections sénatoriales, le 27 septembre. Le sénateur sortant a choisi Mireille Leymonie, première adjointe au maire de Madic et conseillère départementale, pour assurer sa suppléance.
Sans surprise, Bernard Delcros a annoncé, lundi 31 août, sa candidature aux élections sénatoriales, prévues le 27 septembre. Comme lors de son élection en 2015 suite à l’invalidation des comptes de campagne de Pierre Jarlier, le sénateur sortant a choisi Mireille Leymonie, première adjointe au maire de Madic et conseillère départementale, pour assurer sa suppléance.
« Depuis cinq ans, je vis mon mandat de sénateur avec passion et j’y retrouve la même motivation que celle qui anime les élus locaux : l’envie d’agir, l’envie d’être utile à mon département, aux communes, aux élus, à la ruralité »
Et de citer - entre autres - « les résultats obtenus pour le Cantal, et au-delà pour les départements ruraux » sous son mandat : le maintien du dispositif de zone de revitalisation rurale (ZRR) dont bénéficient 235 communes du Cantal ; la compensation « pérenne et dynamique » de la taxe d’habitation ; la mise en place des contrats de ruralité « qui n’existaient pas auparavant » soit 12 M€ accordés aux communes cantaliennes ; une dotation spécifique pour les communes incluses dans les zones de montagne concernant la protection de la biodiversité et de l’environnement via les sites Natura 2000 ou les espaces naturels sensibles ; ou encore la possibilité pour les communes de conserver si elles le souhaitent la compétence eau et assainissement…
Candidate aux sénatoriales, Laurence Taillade veut « aider le Cantal à exister au-delà de ses frontières »
Plan de relance et nouvel acte décentralisation« Autant d’avancées concrètes pour le Cantal et la ruralité » qui poussent Bernard Delcros à poursuivre le travail engagé. Et la feuille de route qu’il s’est tracée pour les mois et années à venir, s’il retrouve son siège au palais du Luxembourg, s’annonce chargée. À commencer par le plan de relance qui doit être annoncé par le Premier ministre cette semaine et qui sera examiné par le Parlement cet automne. « Le Cantal et la ruralité ne doivent pas passer à côté. Il nous faudra également réfléchir à compenser les recettes en moins pour nos collectivités que va générer la baisse des impôts de production des entreprises, 10 milliards d’euros l’an prochain. » Autres rendez-vous à ne pas manquer, selon le sénateur sortant : la nouvelle programmation des fonds européens et, surtout, le nouvel acte de décentralisation annoncé par l’exécutif.
Il faut conforter les rôles des communes et des Départements. On a eu tendance à transférer toujours plus de compétences aux intercommunalités et aux Régions. Mais on l’a bien vu pendant la crise du Covid-19 : ce sont les communes et le Département qui ont été efficaces !
Il a d’ailleurs souhaité organiser sa conférence de presse à l’hôtel du département, à Aurillac, pour signifier « l’importance du rôle du Département » et marquer « ma volonté de soutenir l’échelon départemental ».
Raccorder le nord du Cantal à l'A89Sur la question de la mobilité, Bernard Delcros souhaite que le Cantal prenne sa part dans le plan de relance du fret ferroviaire du gouvernement. Il demande également le maintien de la ligne aérienne Paris-Aurillac, considérée d’aménagement du territoire, alors qu’il est question de supprimer un certain nombre de vols intérieurs. Il se battra également pour que les crédits nécessaires pour résorber les points noirs de la RN 122 soient inscrits dans le prochain contrat de plan État-Région, et souhaite que des études soient engagées en vue de raccorder le nord du Cantal à l’A89, qui relie Bordeaux à Lyon via Clermont-Ferrand.
Agriculture, téléphonie mobile...Parmi les autres dossiers mis en avant par Bernard Delcros figurent le numérique et la téléphonie mobile, ou encore l’agriculture. « Ce sont autant d’opportunités à saisir pour notre département », martèle Bernard Delcros, qui met en avant sa liberté de position et sa liberté de vote pour « écrire une nouvelle page aux côtés des élus du département ».
Emmanuel Tremet