Les statues de saint Pardoux et saint Joseph ont été expertisées en présence de spécialistes et des élus. De même, un constat concernant le vitrail a été dressé.
Des dégâts mais réparables
Une délégation d'élus municipaux s'est rendue à l'église lundi pour prendre note de l'état de conservation des statues de saint Pardoux et saint Joseph, expertisées par Agnès Moyer, restauratrice de tableaux et sculptures de la région de Montluçon et par Michel Ganne, amateur éclairé et reconnu du mobilier religieux en Auvergne.
Le maire, Pascal Gaulon, souhaitait connaître l'état de la statue en bois (du XVIII e siècle) du saint patron, dont une main montre des signes d'attaque par des insectes xylophages. L'experte a rassuré l'élu : si la main est bien abîmée et nécessite une petite restauration, le reste de la statue s'avère plutôt sain et le bois n'a pas trop souffert.
RestaurationPour saint Joseph, les perforations des larves sont plus nombreuses et la statue est en plus mauvais état mais elle n'est pas à un stade très avancé. Une restauration légère devrait suffire à lui assurer une prolongation de vie assez large.
D'après Michel Ganne, cette statue n'est pas à sa place. Elle remplacerait celle de saint Patrocle, patron de l'église castrale devenue église paroissiale, qui devait orner dans une autre époque le chœur de l'église. Saint Joseph serait donc posé là en place de la statue disparue ou détruite.
Autre constat à faire au cours de cette réunion : les conséquences de l'orage de grêle du 11 août sur le vitrail central (du XIX e siècle) du chevet, au verre cassé en de nombreux endroits et qui demande une réparation urgente.
Petite consolation : le visage et les mains de saint Pierre n'ont pas été touchés, ce qui rendra la restauration plus aisée. Des devis ont été demandés pour être présentés au conseil municipal et à l'assureur pour le vitrail.