Maurs. Un accrochage se prépare. Fernando Galvez a accepté d'exposer à l'Épicerie, la galerie du Tour-de-ville. Le vernissage aura lieu demain, à18 heures.
De souche andalouse, il passe ses premières années, à Paris, et devient berger en Provence. Peintre dans l'âme, il revient à la capitale pour faire les Beaux-arts. Il travaille aux décors et spectacles de la Comédie française, mais pour assouvir son irrésistible besoin de peindre, il fait le choix de rejoindre Toulon. Il y fait des toiles souvent de grands formats et enseigne aux Beaux-arts de la ville.
« Córdoba », cité parentale et représentante de la civilisation romaine, islamique et juive, lui a laissé « les couleurs de la vie ». Peintre du sud, il travaille des formes géométriques ou un marquage plus libre, souvent sans logique apparente, mais toujours en cohérence artistique.
« Se préparer à une cérémonie »« Entrer dans l'atelier pour peindre, c'est se préparer à une cérémonie, c'est jouer d'une certaine manière, sa vie. » Depuis un an, il est installé à Saint-Julien-de-Toursac, le lieu lui donne la possibilité de se déconnecter et de se concentrer hors du tumulte de l'agglomération. Il y retrouve le calme et la sérénité de sa période pastorale.