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Faire du camping sa maison : un choix face aux difficultés à se loger

* Un autre compte rendu de ce livre a également été publié sur Nonfiction.

 

La crise du logement, qui a débuté dans les années 2000 avec la flambée des prix de l’immobilier et la précarisation sociale grandissante, touche aujourd’hui plus de 16 millions de personnes en France. Parmi elles, un quart serait dans une situation de « mal-logement » : absence d’eau courante, de coin cuisine, surpeuplement accentué, insalubrité, ou encore vie dans la rue. Ce mal-logement, particulièrement en milieu périurbain et rural, reste mal connu. Le livre de Gaspard Lion aborde la question des formes d’habitats non ordinaires, caractérisées par un faible droit sur le lieu habité ; leurs habitants sont souvent à la fois privés des droits locatifs et de ceux de la pleine propriété occupante.

En particulier, il se penche sur le phénomène du camping résidentiel. Premier parc européen de camping, la France interdit l’utilisation des terrains de campings comme lieu de résidence permanente. Néanmoins, cette interdiction est difficilement contrôlable par les autorités. Très mal saisi par la statistique publique, ce phénomène pourrait concerner jusqu’à 100 000 personnes en France. L’ouvrage en question est tiré de la thèse de l’auteur qui, pour mener une enquête ethnographique approfondie, a vécu plusieurs années dans une caravane au sein d’un camping.

Aujourd’hui, on assiste à une croissance exponentielle de la demande de résidence permanente au camping, si bien que la majorité des gérants de camping font le choix d’un accueil mixte entre résidents ponctuels et résidents à l’année. Loin d’être un phénomène mineur, le camping résidentiel a été très peu étudié. Il est le plus souvent appréhendé sous l’angle de la privation, du déclassement, et associé à la grande pauvreté

Cette enquête révèle que les situations résidentielles, expériences, styles de vie des habitants des campings sont très divers et contrastés. Elle met en lumière une véritable « stratification interne au monde des campings », qui est loin de constituer un espace social homogène. Pour rendre compte de cette diversité, l’auteur établit une typologie des situations rencontrées. Il distingue trois grands profils de résidents, venant de trois fractions des classes populaires, pour qui vivre au camping revêt des significations et des fonctions sociales radicalement différentes. En somme, Gaspard Lion montre combien, derrière le cas particulier du camping résidentiel, se jouent des transformations profondes des classes populaires.

Pour les classes les moins précarisées, une occasion d’accéder à la semi-propriété

Le camping résidentiel apparaît toujours comme l’expression d’un problème mais jamais d’une solution. Pour certains individus, le camping résidentiel est pourtant un réel choix. Ce premier profil de résidents identifié par l’auteur comprend les individus les moins précarisés des campings, dont le niveau de vie se situe entre le quatrième décile et la médiane nationale. Ils occupent pour la plupart des emplois subalternes mais stables, comme chauffeur, peintre en bâtiment, employé de commerce ou encore caissier. Leur position sociale est souvent constante depuis plusieurs générations. Beaucoup ont grandi dans une maison individuelle dans un milieu périurbain ou rural, et leurs parents étaient pour la plupart propriétaires.

Ces individus pourraient être locataires sur le marché privé du logement, mais sont attachés à l’idée de propriété individuelle, marqueur de réussite sociale. Néanmoins, ces personnes sont confrontées à l’augmentation des prix du foncier et de l’immobilier ces vingt dernières années, et ne sont pas en capacité d’acheter une maison individuelle. Vivre en appartement ne leur convient pas ; elles ne trouvent pas cela rentable, la promiscuité leur pèse, et elles redoutent pour beaucoup la stigmatisation sociale liée à la résidence en « cité ». Pour réaliser ou maintenir leurs aspirations résidentielles, elles ont donc décidé d’acheter un mobil’home et de vivre au camping, non pas contraints, mais poussés par la volonté d’améliorer leurs conditions de vie.

Ce premier groupe d’individus vit surtout dans des campings « hauts de gamme », qui essayent de renvoyer l’image de lotissements résidentiels. Un mécanisme de tri social est à l’œuvre : les gérants de ces campings insistent sur l’aspect sécurisé. Beaucoup n’acceptent pas les personnes en situation précaire, ou les mobil’home qui ne sont pas récents et en très bon état. Les résidents reversent un loyer mensuel pour louer la parcelle, et doivent parfois verser un droit d’entrée à leur arrivée.

Cette vie au camping leur procure un sentiment d’autonomie, de libération. Ils vivent dans des mobil’homes plutôt haut de gamme d’une valeur moyenne de 25 000 euros, et sont satisfaits de posséder un chez-soi ajustable à leurs goûts. Les individus de cette catégorie rencontrés par l’auteur mettent tous un point d’honneur à garder leur logement et leur parcelle propres et ordonnés, pour montrer leur « respectabilité ». Pour contrer les stéréotypes de misère et d’insalubrité souvent associés au camping, ils mènent un « travail de normalisation symbolique » de leur habitat ; ils n’ont pas honte de leur situation résidentielle. Le camping leur permet de nouer des relations de voisinage plus apaisées qu’en appartement, et de profiter de nombreux loisirs. 

Il ne faut néanmoins pas idéaliser cette situation résidentielle. Gaspard Lion documente ainsi les pratiques abusives de certains gérants de camping, de qui les résidents sont largement tributaires. Ces derniers témoignent de nombreuses ingérences, dont ils ne peuvent se protéger. Le gérant établit entièrement le règlement ; au moindre écart les résidents peuvent être expulsés. Dans l’un des campings étudiés par exemple, les habitants ne peuvent recevoir de la visite sans avoir l’autorisation du gérant. De plus, le mobil’home n’est pas un bon investissement : sa valeur se déprécie très vite, sa consommation en électricité est considérable, les taux d’intérêt pour rembourser les crédits à la consommation sont très élevés, etc. Enfin, s’installer au camping est risqué : ils sont entièrement dépendants des décisions du gérant, de la municipalité… Les résidents peuvent être forcés de quitter les lieux à tout moment.

Le camping apparaît donc comme une forme de semi-propriété pour les fractions populaires dont le désir d’accession à la propriété individuelle n’a pu être satisfait sur le marché classique.

Déclassement résidentiel : le camping comme point de chute plus ou moins provisoire

Vivre au camping à l’année est pour d’autres une expérience bien plus douloureuse. Le deuxième profil établi par l’auteur correspond aux individus provenant des fractions stables des classes populaires mais qui, à la suite d’une rupture conjugale ou professionnelle, n’ont d’autres choix que de se tourner vers l’habitat non ordinaire.

Les personnes de l’étude catégorisées ainsi sont proches du deuxième décile de la distribution des niveaux de vie. Ce sont surtout des hommes, peu ont le bac, et certains ont des dettes qui pèsent sur leur budget. Ils disposent en revanche de revenus stables et ne vivent pour la plupart pas des minimas sociaux. Ils ont tous vécu un événement biographique qui les fait basculer dans la précarité, les entraînant dans un véritable déclassement résidentiel. Ils sont représentatifs d’un phénomène d’importance croissante au sein des classes populaires et moyennes, la « déstabilisation des stables »1.

Hébergés par des proches ou contraints de vivre à la rue après la rupture, ils rencontrent de nombreux obstacles pour retrouver un logement sur le marché traditionnel : le montant des loyers sur le marché privé, la mise en concurrence avec les autres chercheurs de logement, ou encore la pénurie de logements sociaux. Certains choisissent néanmoins de décliner des offres de logements HLM en cité, en raison de leur mauvaise réputation et de sentiments xénophobes. Le camping est alors un moyen d’éviter la rue.

Ils se retrouvent pour la plupart dans des campings bas de gamme, à vivre dans des caravanes qui ne possèdent souvent pas de raccordement aux égouts, pas d’accès internet, pas de douches. Inconfort matériel et sanitaire, exiguïté, manque d’intimité, carences thermiques… Les conditions de vie sont bien plus précaires que celles évoquées dans la première section. Ces lieux sont très accessibles financièrement, et la demande est grande.

L’arrivée au camping, vécue comme un échec, est très éprouvante. Ces personnes vivent dans l’espoir de retrouver un logement ordinaire, et leur installation est pensée comme provisoire. La seule issue envisageable est de partir car leurs aspirations résidentielles sont bien plus élevées ; c’est pourquoi elles ne cherchent pas à améliorer leur habitat et leurs conditions de vie (en menant des travaux, en investissant dans du matériel, etc.). Les caravanes sont peu personnalisables, il y a peu de places pour les affaires personnelles, et les résidents déclassés sont réticents à y créer un chez-eux. En effet, « comment s’approprier un espace quand celui-ci est stigmatisé et source de honte ? » Malgré ces aspirations, ils sont souvent contraints de rester bien plus longtemps qu’ils ne le souhaitent dans ces campings.

Ce déclassement résidentiel a de nombreuses conséquences sur l’estime de soi et le rapport aux autres. Tout d’abord, l’isolement géographique du camping renforce le sentiment de relégation, et beaucoup regrettent la densité urbaine. Le réseau relationnel est appauvri. De plus, ces personnes n’ont jamais vécu dans de tels habitats, et se sentent en décalage avec leur statut social d’origine. Ils se savent assignés à une catégorie sociale, marginale, à laquelle ils n’appartenaient pas et ne souhaitent pas appartenir, ce qui est source d’humiliation. Enfin, ils sont nombreux à se replier sur eux-mêmes, car nouer des relations avec leur environnement serait s’y ancrer davantage.

Ce deuxième groupe d’individus montre davantage de signes de frustration et de ressentiment que les deux autres profils de résidents annuels. Ils illustrent ce qu’Olivier Schwartz a appelé la « conscience sociale triangulaire » 2 des milieux populaires : non seulement ils se distinguent des classes aisées, mais ils se désolidarisent également des chômeurs, bénéficiaires des minimas sociaux, ou encore étrangers, qu’ils accusent de profiter du système de protection sociale français. Ces stigmates sont fortement intériorisés, et ces personnes n’acceptent de côtoyer que les résidents du camping qu’ils jugent respectables.

Dû à la crise du logement et à la hausse vertigineuse des prix de l’immobilier, ces expériences de déclassement sont de plus en plus fréquentes ; les personnes proches des fractions stables des classes populaires, jusque-là intégrées sur les marchés du logement et du travail, peuvent à la suite d’une simple rupture conjugale ou professionnelle tomber dans la précarité.

Pour les plus précaires, le camping vécu comme une solution de logement « satisfaisante »

Ce troisième et dernier profil établi par l’auteur comprend les individus les plus précarisés des classes populaires, qui vivent pour la plupart sous le seuil de pauvreté. Bénéficiant majoritairement des minimas sociaux ou occupant des emplois très instables et peu rémunérateurs, ces personnes n’en sont pas à leur première expérience de précarité contrairement au profil précédent. Ils sont attachés au camping, et vivent leur installation sous le mode de la « débrouille » et de l’adaptation.

Pour comprendre cet attachement et cet état d’esprit si différent, il convient de revenir sur les trajectoires résidentielles de ces individus. En effet, tous étaient dans un état antérieur de précarité ; une simple rupture conjugale ou le chômage s’est avéré suffisant pour qu’ils perdent leur logement. Leurs marges de manœuvre étant extrêmement restreintes, ces personnes n’ont pas les ressources pour se loger sur le marché ordinaire. Surtout, elles n’ont effectué aucune recherche, persuadées qu’elles ne pourraient pas trouver de logement. Gaspard Lion souligne l’ampleur du non-recours dans cette population ; contrairement au profil précédent, l’écrasante majorité a renoncé à demander un logement social. Après la rupture, ces personnes passent plusieurs années à être hébergés chez des proches, à dormir dans la rue ou encore dans leur voiture. Lors de ces longues transitions résidentielles, les individus se familiarisent à l’habitat non ordinaire. L’arrivée au camping est alors vécue « comme une réponse durable et relativement satisfaisante à leurs difficultés de logement ».

Pour une partie d’entre eux, le camping est une forme d’ascension résidentielle, qui met fin à des situations d’extrême pauvreté. Il devient un refuge, synonyme de tranquillité et de sécurité. Pour d’autres, le camping n’est qu’une étape parmi d’autres d’une trajectoire complexe, mais en l’absence de meilleures alternatives il convient d’en tirer le meilleur parti possible. Les personnes de ce profil ont un rapport au temps plus positif et tendance à « vivre au jour le jour » en raison de l’incertitude totale de leur avenir.

Si leurs logements au camping sont aussi précaires que ceux décrits dans la section précédente, ces personnes investissent davantage dans leur lieu de vie, en menant des travaux ou en récupérant des objets, car elles n’ont pas l’ambition de s’en aller. Elles n’intériorisent pas l’image sociale négative associée à leur logement, et n’en ont pas honte. D’après Gaspard Lion, les inconvénients de ce mode de vie sont systématiquement minimisés par les individus de ce profil, qui ne s’en plaignent pas. L’auteur note même une forme d’agacement des individus face à l’imposition de normes soi-disant universelles de confort, et l’incapacité des gens à envisager d’autres normes et styles de vie. En outre, les avantages de ce mode de vie au camping sont largement mis en avant dans les entretiens : vie au grand air, calme du monde rural, sociabilité accrue, etc.

L’auteur analyse également les dynamiques sociales à l’œuvre dans ces milieux très précarisés, et met en lumière la place centrale des pratiques d’entraide et de solidarité. Ces résidents doivent composer avec des ressources très faibles, et la vie en communauté leur permet de « se serrer les coudes ». Les pratiques de don/contre-dons, les échanges de services, les activités de débrouille sont des moyens de soutenir les budgets extrêmement serrés, mais portent aussi toute une dimension affective et symbolique. La proximité sociale et spatiale dans ces communautés « crée des conditions favorables au développement d’un entre-soi et à l’épanouissement d’une culture relativement autonome ». Le camping devient un lieu d’intenses sociabilités populaires. Le quotidien est marqué par des taquineries amicales, des activités pratiques partagées, des célébrations collectives.

Bien vécue, l’installation au camping de ces personnes est donc un moyen de sortir de la rue ou d’éviter d’y tomber. Malgré des conditions de vie difficiles, elles tentent de tirer parti de leur situation et finissent souvent par s’attacher à ce lieu de sociabilité en pleine nature. Néanmoins leur situation reste très vulnérable : l’auteur relate dans le dernier chapitre du livre la fermeture arbitraire du camping dans lequel il résidait, et l’expulsion forcée de tous ses résidents.

Revoir les politiques sociales et de logement

L’enquête de Gaspard Lion éclaire la compréhension d’un phénomène d’ampleur trop peu étudié, et permet d’aller au-delà des a priori misérabilistes sur les formes de logement non ordinaires. Elle souligne l’hétérogénéité des situations des résidents permanents au camping, qui ont connu des expériences et trajectoires variées et qui vivent différemment leur installation dans ce lieu. Ne possédant pas leur terrain et étant privés des protections assurées aux locataires, la précarité des résidents des campings tient surtout à l’insécurité de leurs statuts d’occupation, davantage qu’à leur situation matérielle et financière. Cette révocabilité permanente est commune aux trois profils étudiés.

Pour conclure son ouvrage, le sociologue met en cause la « dégradation des politiques sociales » et « la libéralisation des politiques du logement ». Il souligne le durcissement de la législation sur les logements non-ordinaires. Il regrette l’absence d’exigence législative pour garantir un relogement effectif après les expulsions. Enfin, il appelle à agir sur les causes structurelles de cette crise du logement, en construisant davantage de logements sociaux, en encadrant et taxant davantage les pratiques de spéculation foncière et immobilière, ou encore en régulant davantage les loyers et les prix de l’énergie. Mettre un terme à la question du logement suppose pour lui de lutter en profondeur contre la pauvreté et les inégalités, ce qui nécessite une véritable volonté politique.


Notes :
1 - Linhart Daniel et Margaret Maruani, « Précarisation et déstabilisation des emplois ouvriers. Quelques hypothèses », Travail et emploi, no 11, 1982, p. 29 ; Castel Robert, Les métamorphoses de la question sociale : une chronique du salariat, Paris, Fayard, 1998, p. 662.
2 - Jobard Fabien, Stany Grelet, et Mathieu Potte-Bonneville, « Haut, bas, fragile : sociologies du populaire. Entretien avec Annie Collovald & Olivier Schwartz », Vacarme, vol. 37 no 4, 2006, p. 50‑55.

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