div class=field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hiddendiv class=field-itemsdiv class=field-item even property=content:encodedp class=rtejustify«La recherche scientifique s'avère être un outil indispensable dans l'élaboration et l'ajustement des politiques criminelles». Les propos sont de Hicham Mellati, directeur des Affaires pénales et des grâces et observation de la criminalité au ministère de la Justice./p
p class=rtejustifyLe magistrat qui intervenait, samedi dernier, à la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, a livré une analyse exhaustive des données empiriques sur deux décennies (2002-2022). Pour le conférencier, «la recherche scientifique doit s'articuler autour de plusieurs axes complémentaires»./p
p class=rtejustifyA commencer par «une analyse statistique approfondie permettant de capturer la réalité criminelle dans toute sa complexité». Autre suggestion, une étude minutieuse des facteurs sociaux et psychologiques qui sous-tendent les comportements criminels. «Cette approche doit être complétée par une évaluation rigoureuse de l'efficacité des politiques de prévention et de répression, ainsi que par le développement de méthodologies d'investigation innovantes adaptées aux nouvelles formes de criminalité», souligne l’intervenant. Pour lui, «la réduction de ce fossé nécessite une stratégie intégrée reposant sur plusieurs piliers fondamentaux»./p
p class=rtejustifyPremièrement, le renforcement substantiel des capacités d'investigation et d'expertise scientifique, permettant une meilleure compréhension des phénomènes criminels. Deuxièmement, une adaptation continue et proactive du cadre légal, capable d'anticiper et de répondre aux formes émergentes de criminalité. Troisièmement, une intensification de la coopération internationale, essentielle face à la nature de plus en plus transnationale des menaces criminelles. «Enfin, et c'est peut-être le point le plus crucial, une implication plus systématique et structurée de la recherche scientifique dans la conception et l'évaluation des politiques criminelles», recommande Mellati./p
p class=rtejustifyemstrong(Plus d’informations dans L’Economiste de demain jeudi 26 décembre 2024). /strong/em/p
p class=rtejustifyemstrongJ.R/strong/em/p
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