Plutôt policé dans ses interventions publiques, Bixente Lizarazu n’a pas hésité à hausser le ton sur un sujet qui ne peut pas le laisser insensible : la chute des Girondins de Bordeaux. Très attaché à son club formateur, le consultant vedette de TF1 a répondu sèchement à Arnaud De Carli, vice-président des Girondins, lequel avait pointé du doigt les personnalité qui « préfèrent rester derrière un micro et passer leur temps à donner des leçons. »
« Pardon, mais être le vice-président de Gérard Lopez, ce n’est pas une fierté, a tonné Lizarazu dans Le Talk pour le site WebGirondins. Chacun doit assumer ce qu’il est. C’est une réponse indirecte à De Carli. Je suis consultant, commentateur de foot, parfois éditorialiste, ou interviewer. C’est le métier que j’ai choisi. Je fais ce métier en essayant d’être le gardien du temple. C’est-à-dire que les choses qui me plaisent dans le foot, je vais le dire avec plaisir, et, quand cela ne me plait pas, je vais le dire aussi. C’est mon métier. Un ancien joueur qui est consultant et qui critique les Girondins de Bordeaux c’est normal. Tout d’abord, parce que c’est un club dans lequel il a joué, où il a été formé comme moi. »
Bixente Lizarazu a ensuite précisé son propos en livrant le fond de sa pensée sur l’homme qui a plongé toute une région dans la colère : Gérard Lopez. « Voir la situation de ce club et la catastrophe dans laquelle il se trouve c’est normal d’être critique. C’est un travail qui permet aussi d’avoir de la contradiction, c’est très important. Quand quelqu’un fait n’importe quoi, il faut dire qu’il fait n’importe quoi. C’est normal de le critiquer, et il faut l’accepter, car cela fait partie du jeu.
« Le métier de journaliste et de consultant, il sert à ça, a continué le champion du monde 1998. Ça éveille les esprits, ça appuie là ou ça fait mal. C’est normal quand on voit la situation des Girondins de Bordeaux de le faire. Visiblement, monsieur De Carli est un débutant dans le football, il ne connait pas les codes, et il faut lui expliquer que l’environnement du foot est comme ça. Et ce sera toujours comme ça », a conclu Bixente Lizarazu. Le message est passé.