Avant même des affaires emblématiques comme celle de Mazan, les signalements de soumission chimique ont bondi en France et des médicaments psychoactifs sont souvent en cause, observe l'agence du médicament, qui souhaite des mesures des laboratoires pharmaceutiques pour réduire le risque de détournement de produits.
Coïncidence: l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui souhaitait insister sur la soumission chimique avant les festivités de fin d'année, a communiqué au lendemain de la condamnation de Dominique Pelicot et de 50 autres hommes pour les viols subis par Gisèle, assommée d'anxiolytiques par son mari.
La soumission chimique désigne "l'administration d'une substance psychoactive à une personne, sans qu'elle en ait connaissance ou sous la contrainte, dans le but de commettre un délit ou un crime, comme un vol, une agression sexuelle, un viol…", rappelle l'agence.