EY vient de publier les résultats de la cinquième édition de son étude « Work Reimagined » sur les transformations du monde du travail. Si des sujets apparus pendant la crise sanitaire demeurent toujours des défis pour les entreprises ces dernières comptent aujourd’hui sur l’apport de l’intelligence artificielle.
Dans un monde pour le moins incertain où les crises s’enchainent, les salariés ont la bougeotte. Selon l’étude menée dans 23 pays par le cabinet EY auprès de dirigeants et de collaborateurs, 43 % des ces derniers se disent prêts à changer d’emploi dans les 12 prochains mois.
Leurs attentes se focalisent essentiellement sur le télétravail et le présentiel, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et le besoin de connexion humaine. 42 % souhaitent un management responsabilisant, 71 % éprouvent un besoin de connexion forte à leur équipe et 60 % disent éprouvent des difficultés à concilier leur travail et leur vie privée tout en restant productifs.
Par ailleurs, deux autres irritants les empêchent de se sentir pleinement productifs. Ils sont ainsi 58 % à éprouver des difficultés à collaborer avec les autres membres de l’équipe, du fait de différents emplois du temps et 57 % à trouver complexe la collaboration avec une équipe dont les horaires et les lieux de travail sont différents.
Enfin, à la question de savoir si l’IA générative était une alliée pour les nouvelles organisations du travail le ressenti des collaborateurs est loin de celui des employeurs. Ainsi, 68 % des employeurs estiment que l’utilisation grandissante de l’IA générative sera positive, contre 37 % des collaborateurs.
A l’inverse, alors que 12 % seulement des dirigeants éprouvent « des craintes et des incertitudes relatives à l’IA générative », 45 % des employés se montrent réticents.
Sophie Creusillet
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