Dans un pays de football comme le Brésil, c’est une candidature qui ne peut pas passer inaperçue : Ronaldo a annoncé son désir de devenir président de la Confédération brésilienne de football (CBF). Une instance très influente au sein du pays sud-américain, qui traverse actuellement une période délicate sur le plan sportif et administratif.
Véritable légende de la Seleçao, celui que l’on surnomme R9 s’appuie sur un programme très élaboré pour tenter de relancer le football brésilien. Et le champion du monde 2022 compte se consacrer totalement à cette mission puisqu’il sera prêt à lâcher le modeste club espagnol de Valladolid, dont il est aux commandes.
Dans un entretien accordé au média brésilien Globo Esporte, Ronaldo a détaillé sa candidature. « Nous sommes en train de négocier une vente possible très bientôt et nous devrions conclure l’affaire. Ce ne sera pas un obstacle à ma candidature », a-t-il lancé, alors que le mandat du président actuel, Ednaldo Rodrigues, s’achève en 2026.
Nation la plus titrée en Coupe du Monde avec ses 5 étoiles, le Brésil vient de vivre deux années civiles très décevantes. Un déclassement que Ronaldo n’accepte pas. « L’écoute des anciens joueurs sera importante dans mon plan de gestion, pour ramener les légendes du football brésilien au rang de protagonistes. Mon objectif est de faire de la CBF l’entreprise la plus appréciée au Brésil. J’ai des centaines de motivations, mais la plus grande est de faire revenir le football brésilien avec respect au niveau mondial. »
Reste à savoir quel ressort le double Ballon d’Or activera pour réussir son pari, alors que le nom de Pep Guardiola circule depuis quelques semaines pour les Auriverde. En attendant, Ronaldo savoure sa cote de popularité au pays. « Ce qui m’arrive le plus dans la rue, ce sont les gens qui s’arrêtent et me demandent de reprendre le jeu, car la situation de la Seleção n’est pas le meilleur en ce moment, sur le terrain comme en dehors ». Une scène qui n’a pas fini de se produire si le Brésil ne redore pas son blason.
