Il y a tout juste un an, nous consacrions dix pages et une partie de la couverture à un projet un peu fou lancé par l’équipe de Gildas Plessis : un IMOCA en bois ! Et voilà que cette belle idée prend corps avec deux projets qui viennent d’être annoncés : celui de Marc Thiercelin, quatre Vendée Globe au compteur, et celui de Mathieu Claveau, qui court actuellement en Class40 mais rêve d’un IMOCA différent.
Un grand revenant et un bizuth, mais tous deux parient sur
Greenscow de
Gildas Plessis pour incarner une alternative durable sur le Vendée Globe 2028, tous deux ont un parcours étroitement lié au travail du bois ou à la filière bois… et tous deux ont pris connaissance de la possibilité d’un IMOCA en feuilletant Voile Mag !
Pour
Marc Thiercelin, ébéniste de formation (école Boule) et très impliqué dans la vie citoyenne, un cinquième
Vendée Globe sur un IMOCA en bois ressemble à un aboutissement – il aura alors 68 ans.
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Mathieu Claveau, premier skipper d’un IMOCA en bois ? © DR[/caption]
Pour
Mathieu Claveau, l’IMOCA bois serait plutôt le coeur d’une écurie de course au large basée à Marseille. Cette structure, baptisée Mer Connexion, qui vient tout juste d’être créée, a vocation à héberger des projets et à mutualiser des moyens pour l’entraînement, la préparation des bateaux, la communication… tout en faisant une place digne de ce nom à la course au large en Méditerranée.
là encore, le principe du bateau bois résonne fort avec le parcours de Mathieu, marin originaire d’une région forestière et très impliqué dans la filière en tant qu’ambassadeur du fonds de dotation Plantons pour l’Avenir.
Deux petites pousses qu’on a hâte de voir grandir !