La chute de régime de Damas bouleverse le paysage politique et les rapports de force en Syrie. Les milices pro-turques ont lancé une offensive contre la région de l’Administration Autonome du Nord-Est-Syrien (AANES) dirigé par un pouvoir à dominante kurde. Et le groupe islamiste HTS, désormais au pouvoir à Damas, semble avoir un projet politique aux antipodes de celui de l’AANES. Entretien avec Boris James, maître de conférence à l’université de Paul Valéry et expert du Kurdistan.