Israël a mené une opération militaire majeure visant à détruire la flotte syrienne dans le port de Lattaquié. Selon le Times of Israel, plusieurs navires transportant des missiles antinavires ont été anéantis par des frappes menées par la marine israélienne. Ces actions visaient selon Tsahal à empêcher que ces moyens navals ne tombent entre les mains de groupes rebelles ou ne soient utilisés contre Israël à l’avenir.
Cette information a été corroborée par le Wall Street Journal et Interfax, qui rapportent que des navires lance-missiles israéliens ont joué un rôle clé dans cette opération. Cette destruction est considérée comme un coup majeur contre les capacités militaires syriennes dans la région.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé que l'armée avait touché plusieurs navires syriens au cours de frappes nocturnes.
«L'armée israélienne a mené des opérations en Syrie ces derniers jours pour frapper et détruire les capacités stratégiques qui menacent l'État d'Israël. La marine a opéré la nuit dernière pour détruire la flotte syrienne avec un grand succès», a-t-il déclaré lors de la visite d'une base navale dans la ville de Haïfa, dans le nord du pays.
En parallèle, les forces aériennes israéliennes ont mené une frappe dans le quartier de Mezzeh, situé au sud-ouest de Damas. Selon Al Jazeera, le principal aérodrome militaire aurait été visé lors de cette attaque.
Depuis le changement de pouvoir en Syrie, Israël a multiplié ses attaques contre des cibles stratégiques. Selon Reuters, près de 300 frappes ont été menées ces derniers jours contre des installations militaires syriennes, notamment des bases aériennes et des dépôts d’armement. Toutefois, le gouvernement israélien insiste sur le caractère défensif de ces opérations, affirmant qu’elles visent à prévenir l’émergence de nouvelles menaces près de ses frontières.
Des rumeurs concernant une éventuelle progression de chars israéliens vers Damas ont circulé brièvement. Cependant, les Forces de défense israéliennes ont rapidement démenti ces allégations, affirmant que leurs troupes restaient dans des positions défensives au sein de la zone tampon.
