Au Mali, quelles seront les conséquences de la libération, jeudi 5 décembre, des onze cadres politiques de la « Déclaration du 31 mars » qui réclame le retour à l'ordre constitutionnel ? Détenus, depuis plus de cinq mois et accusés d'« opposition à l'exercice de l'autorité légitime », leur libération n'a pas été décidée mais simplement actée par la Justice malienne, à la demande des autorités politiques de la Transition. Néanmoins, les partis signataires assurent ne pas s'être inféodés aux autorités militaires et demandent la libération des autres prisonniers d'opinion.