Samedi soir à Auxerre (0-0 – 14e journée de Ligue 1), le PSG a enchaîné un troisième match consécutif sans victoire, toutes compétitions confondues. Ce bilan ne peut que fragiliser un peu plus Luis Enrique aux yeux des supporters et des observateurs du leader du Championnat de France. Qu’en est-il chez les dirigeants ? En public, Nasser al-Khelaïfi continue de maintenir sa confiance à l’entraîneur espagnol.
« Nous avons un entraîneur fantastique, Luis Enrique, ose même le président qatarien du PSG, dans une entrevue accordée au média espagnol Marca. (réalisée avant le nul concédé à Auxerre). Nous souhaitons qu’il soit là durant plusieurs années. » Vraiment ?
NAK veut bien reconnaître que « certains résultats n’ont pas été au rendez-vous cette saison en Ligue des champions, mais lorsque les choses sont difficiles, nous devons rester unis et soutenir l’équipe, ce que font nos supporters, même si certains médias ne le font pas. »
Le président du club parisien occulte volontairement la grogne d’une bonne partie des fans, notamment venant du Collectif Ultra Paris (CUP), qui ne peuvent pas du tout se satisfaire d’une campagne européenne jusqu’à présent médiocre : une victoire, trois défaites et un nul et une inquiétante 25e place, synonyme pour l’instant d’élimination dès la phase de poules.
A u milieu de cette vision édulcorée, déconnectée de la réalité, Nasser al-Khelaïfi égratigne par ailleurs des médias, leur reprochant finalement de faire leur travail. Ce qui est plus grave. La liberté de la presse permet, fort heureusement, à des journalistes sportifs de critiquer ou pas les performances d’une équipe.
