Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a proclamé, mardi 3 décembre, la loi martiale, affirmant que cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des « forces communistes nord-coréennes » dans un contexte de débat parlementaire houleux sur le budget. Face à la mobilisation de l'opposition, le président a décidé de faire machine arrière au petit matin du 4 décembre et a annoncé le retrait de l'armée. L'opposition appelle désormais à sa démission.