Si tous les regards étaient braqués sur la Bavière, où le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain se retrouvaient pour une affiche de gala, d’autres bons élèves de cette nouvelle formule de Ligue des champions étaient en scène aux quatre coins de l’Europe.
Sensation de cette phase de Ligue, le Stade Brestois se hissait à une altitude inédite dans son histoire puisque le club breton défiait le grand Barça. Bien que privé de sa pépite Lamine Yamal, le club catalan abordait évidemment ce rendez-vous avec le costume de grandissime favori, d’autant que son dernier accroc en championnat l’avait piqué dans son orgueil.
Cette cote s’est vérifiée sur le rectangle vert. Logiquement, le Barça a fait parler son expérience pour signer un succès facile. Les hommes d’Hansi Flick ont débloqué la situation par l’inévitable Lewandowski, buteur sur penalty (1-0, 10e), avant d’y aller de son doublé dans les arrêts de jeu (3-0, 90e+1). Entre-temps, Barcelone s’était mis à l’abri avec le but du break signé Dani Olmo (2-0, 66e). Cette victoire permet à Barcelone de dépasser son adversaire du soir. Mais pour Brest, qui concède sa première défaite dans cette campagne, il n’y pas péril en la demeure.
Sur les autres pelouses européennes, Manchester City accueillait le Feyenoord Rotterdam dans un match beaucoup plus important que l’on ne pouvait encore l’imaginer il y a quelques semaines. En pleine crise sportive, la bande à Guardiola, qui restait sur 5 défaites consécutives toutes compétitions confondues, devait absolument se rassurer. Elle n’y est pas parvenue. Pire, le scénario concédé lui laissera un goût de défaite. Un doublé de Haaland (44e, 53e) et un but de Gündogan (50e) avaient dessiné les contours d’une victoire attendue, mais les Sky Blues se sont complètement écroulés, encaissant 3 buts dans le dernier quart d’heure par Hadj Moussa (75e), Gimenez (82e) et Hancko (89e). Terrible pour cette équipe à l’arrêt.
Autre cador anglais, Arsenal se déplaçait sur la pelouse du Sporting Portugal. Le club lusitanien avait démontré les semaines précédentes qu’il ne devait pas être pris à la légère, mais le départ de son entraîneur Ruben Amorim à Manchester United a forcément changé la donne. Cela s’est matérialisé par un match à sens unique, où les Gunners ont récité leur football (5-1). Martinelli (7e), Havertz (22e), Gabriel Magalhaes (45e), Saka (65e) et Trossard (85e) ont soigné leurs statistiques, tandis que le but d’Inacio (47e) restera anecdotique pour le Sporting .
Les deux clubs de Milan étaient également de sortie. L’Inter a dominé le RB Leipzig sur la plus petite des marges (1-0), tandis que l’AC Milan avait fait le job en début de soirée sur le terrain du Slovian Bratislava, non sans difficulté (3-2). Dans le même temps, l’Atlético de Madrid a fait sa loi en s’offrant un festival sur le terrain du Sparta Prague, avec notamment un but d’Antoine Griezmann ( 6-0). Enfin, le Bayer Leverkusen et l’Atalanta ont respectivement dominé Salzbourg (5-0) et les Young Boys Berne (6-1) dans des proportions similaires.
