PARIS (Reuters) - Menacé de boycott au Brésil, le géant français de la distribution Carrefour, a déclaré mardi qu'il regrettait que son engagement antérieur de ne pas vendre de viande sud-américaine dans ses rayons en France ait été perçu comme "une remise en question de notre partenariat avec l'agriculture brésilienne et une critique de celle-ci".
Carrefour a déclaré dans un communiqué qu'il s'approvisionnait presque exclusivement en France pour la viande qu'il vendait en France et exclusivement au Brésil pour la viande qu'il vendait au Brésil, ajoutant qu'il continuerait à le faire.
Le PDG du groupe Alexandre Bompard avait publié le 20 novembre sur X une lettre de sa part, adressée au président de la FNSEA, principal syndicat professionnel du monde agricole français.