Monsieur, Chaque fois que votre nom est évoqué, une pensée inévitable me ramène à la mémoire d’Ibrahima Diakhaby, ce journaliste et homme de cœur que nous avons perdu, il y a maintenant quatre ans. Que Dieu lui accorde Sa Miséricorde et qu’il repose en paix. Je tiens à vous écrire, avec la plus grande humilité, pour vous rappeler le rôle inestimable qu’Ibrahima a joué à vos côtés dans les premiers jours de votre parcours.
À une époque où bien peu osaient vous approcher, où votre nom était accueilli par des silences prudents dans les rédactions, Ibrahima était là. Par sa stature imposante et sa voix empreinte de bienveillance, il défendait votre vision, votre personne, avec une conviction qui forçait le respect.
Quand les projecteurs étaient encore loin de vous éclairer, il s’est engagé, corps et âme, pour vous offrir une visibilité, pour «vendre» votre message dans un univers médiatique parfois hostile. Il a donné de son temps, de son énergie, et peut-être même de sa santé, pour vous offrir cette chance que peu voulaient vous accorder à ce moment-là.
Aujourd’hui, vous êtes devenu une figure incontournable, un leader dont la voix porte loin et attire l’attention de tous. Mais, dans ce tourbillon de responsabilités et de sollicitations, je vous demande, avec tout le respect que je vous dois, de ne pas oublier.
N’oubliez pas Ibrahima Diakhaby. N’oubliez pas son engagement désintéressé, sa loyauté, et son immense contribution à la construction de ce que vous êtes aujourd’hui. Pensez à sa famille, qui a perdu un pilier et qui pourrait trouver un réconfort dans un geste de reconnaissance de votre part.
Je suis convaincu que l’homme que vous êtes, saura entendre cet appel. Je vous adresse mes prières pour qu’Ibrahima continue de reposer en paix et que sa lumière inspire à jamais, ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.
Avec mes salutations les plus respectueuses
Mor Talla Gaye