Du côté du Vatican, aucune visite officielle n'a encore été annoncée. Des contacts diplomatiques sont en cours entre le Vatican et l'Elysée autour d'un projet de visite mi-décembre, avaient seulement indiqué à l'AFP des sources proches du dossier.
"Je peux vous dire que le projet est là, le pape devrait venir", a insisté Mgr Bustillo, lors d'une conférence de presse dans la cour de l'évêché. Il n'y a "aucun obstacle à la venue du Pape, mais il faut respecter la volonté du Vatican, la volonté de la présidence de la République pour que ça se fasse. C'est une question d'heures", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la nature de ces "ajustements diplomatiques", le cardinal a répondu qu'il fallait "un accord entre l'Elysée et le Vatican. Le pape ne peut pas venir dans un pays s'il n'y a pas d'accord, s'il n'y a pas l'accord avec le président de la République".
Il a néanmoins présenté l'affiche officielle de cette visite, bleu turquoise et bleu indigo, affiche intitulée en langue corse "Papa Francescu in Corsica" (Le pape François en Corse, NDLR), avec la mention de la date du 15 décembre 2024.
Cette visite aurait lieu à l'occasion d'un colloque sur la religiosité en Méditerranée prévu les samedi 14 et dimanche 15 décembre à Ajaccio.
Il a également présenté le site internet officiel, www.lepapeencorse.corsica, où tous les détails seront communiqués et où "tous les Corses auront la possibilité de contribuer".
"Le pape, il ne vient pas pour moi. Il ne vient pas pour l'évêque. Il ne vient pas pour le cardinal. Il vient pour la Corse et pour les Corses", a-t-il martelé.
Pour l'heure, "je peux vous annoncer que nous avons besoin de bénévoles, parce que le temps passe vite. C'est dans trois semaines", a ajouté le cardinal, assurant "compter sur la générosité de la Corse": "l'événement est historique, nous avons besoin de moyens extraordinaires", a-t-il indiqué.