Le bilan ne cesse de s'alourdir. Dans la matinée du 21 novembre, une frappe israélienne sur Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, à proximité de l'hôpital Kamal Adwan, a fait des dizaines de morts et de nombreux blessés. Plusieurs personnes sont encore portées disparues.
Selon des informations d'Al-Jazeera, «l'occupation a commis un nouveau massacre qui a fait 66 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 100 blessés suite à la destruction d'un quartier résidentiel à proximité de l'hôpital Kamal Adwan dans le nord du pays».
Le média Al-Mayadeen évoque également un raid israélien sur le quartier Cheikh Radwan qui a fait 22 morts. Parallèlement à ces deux frappes, l'armée israélienne continue ses opérations à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.
Depuis le 6 octobre dernier, l'armée israélienne intensifie ses efforts de guerre sur le nord de l'enclave palestinienne, notamment vers le camp de Jabalia et à Beit Lahia, afin d'empêcher le Hamas de reconstituer ses forces. Le mouvement palestinien, bien que subissant de nombreuses pertes militaires, arrive toujours à recruter de nouveaux membres et reste populaire dans de nombreux pans de la société civile palestinienne.
Le 18 novembre, une frappe israélienne sur le nord de la bande de Gaza a fait des dizaines de morts. Le 28 octobre, une frappe israélienne sur un immeuble résidentiel à Beit Lahia a fait au moins 109 morts, dont 25 enfants. Le 20 octobre, une frappe de l’armée israélienne avait déjà fait 73 morts dans une zone résidentielle de Beit Lahiya, ville de 89 000 habitants où, comme dans le reste du nord de la bande de Gaza, les secouristes disent ne plus pouvoir travailler.