«36 personnes sont tombées en martyrs et plus de 50 autres ont été blessées du fait d’une agression israélienne qui a visé aujourd’hui un certain nombre de bâtiments dans la ville de Palmyre», a indiqué l'agence officielle syrienne Sana le 20 novembre.
Citant une source militaire, «vers 13h30 cet après-midi, l’ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis la direction de la région d’Al-Tanf, visant un certain nombre de bâtiments dans la ville de Palmyre, dans le désert syrien, ce qui a fait 36 martyrs, et plus de 50 blessés et causé d’importants dégâts matériels sur place». Al-Tanf est une région syrienne limitrophe à la Jordanie qui est occupée par les forces américaines. Donc selon Sana, la frappe israélienne sur Palmyre a été possible grâce à l'aval des Etats-Unis.
La source controversée de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basée à Londres, a également fait état du raid israélien sur Palmyre. «49 personnes, dont 24 membres syriens des milices soutenues par l'Iran, 22 individus de nationalité non syrienne de « Harakat Al-Nojabaa », tandis que les autres individus restent inconnus, ont été tués et plus de 50 autres, dont au moins sept civils, ont été blessés, dont un grièvement, selon un bilan provisoire», indique l'OSDH.
«Les frappes aériennes israéliennes ont visé deux positions dans le quartier d'Al-Jamy'ah, l'une d'elles est un dépôt d'armes près de la zone industrielle habitée par des familles de milices soutenues par l'Iran de nationalité irakienne et d'autres nationalités étrangères», a précisé la même source.
Depuis plusieurs années, l'aviation israélienne frappe le territoire syrien pour empêcher l'acheminement d'armes iraniennes à destination du Hezbollah libanais. Les raids se sont intensifiés depuis le 7 octobre 2023. En raison de la campagne de bombardements sans relâche menée au Liban, les avions israéliens essaient de couper les voies terrestres entre le pays du Cèdre et la Syrie. D'ailleurs, plusieurs postes frontières ont été visés.