«Un soldat est décédé des suites de ses blessures après que l'armée israélienne a visé un véhicule de l'armée entre Borj el Moulouk et Qlayaa (Marjayoun)», a annoncé l'armée libanaise dans la matinée du 20 novembre.
Selon des informations de L'Orient-Le Jour, le véhicule touché par une frappe israélienne était un «Humvee» dans lequel se trouvaient un officier et deux soldats. La victime était mobilisée dans la caserne de Marjayoun. Les deux blessés ont été hospitalisés à Hasbaya. Le véhicule se trouvait sur la route entre Borj el Moulouk et Qlayaa, dans la région de Marjayoun, à quelques kilomètres à l'ouest de Khiam.
La veille, le 19 novembre, l'armée libanaise a également confirmé la mort de trois militaires dans un raid israélien qui a visé son poste de contrôle dans le village de Sarafand. Il s'agit de l'adjoint Ayman Abdel Latif Rahhal, du sergent Adam Jarji Aoun et du sergent Ali Muhammad Harb. Ils étaient rentrés dans l'armée respectivement en 2009, 2015 et 2018.
Une frappe israélienne avait également tué deux militaires de l'armée libanaise lors d'un raid sur la localité de Miri, près de Khiam, dans le caza de Marjayoun, au Liban du Sud le 17 novembre.
L'armée libanaise ne prend pas part aux combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Elle reste neutre et, en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, celle-ci doit être déployée dans le sud du pays où elle doit être la seule force présente avec les Casques bleus de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (Finul).
Pour assurer sa mission, notamment de surveillance et d'assistance, l'armée libanaise s'est notamment vu promettre 200 millions d'euros lors de la dernière conférence organisée pour le Liban à Paris le 24 octobre dernier.