Après une réunion au Grand Sérail avec le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, Ali Larijani, le conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, est arrivé à Aïn el-Tiné le 15 novembre pour rencontrer le chef du Parlement libanais, Nabih Berry. L'envoyé de Téhéran était le 14 novembre à Damas pour rencontrer Bachar el-Assad
L'Iran continue de soutenir le Hezbollah libanais face à l'armée israélienne. D'ailleurs, le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) a déclaré n'avoir aucun doute au sujet des représailles de l'Iran pour les actes d'agression contre le pays. «Vous allez recevoir des coups douloureux. Attendez-vous à nos représailles», a déclaré le général de division Hossein Salami, s'exprimant lors d'une importante manœuvre de sécurité et de combat baptisée Nasrallah le 14 novembre.
«Nous vous combattrons jusqu’au bout et ne vous permettrons pas de dominer le destin des musulmans», a-t-il déclaré, en s'en prenant aux pays soutenant l'Etat hébreu, les accusant de mentir.
Il a souligné que les combattants de «la résistance» dans la région se vengeaient des coups portés par l'ennemi, ajoutant qu'ils restaient fermes et unis, en lui infligeant chaque jour des coups irréparables.
«Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une confrontation entre la lumière et les ténèbres. Partout où la lumière apparaît, les ténèbres sont vouées à la destruction. L’essence de notre ennemi est l’obscurité et le mensonge, et le mensonge est voué à la destruction», a-t-il poursuivi.
De son côté, le commandant adjoint du CGRI, le général de brigade Ali Fadavi, a promis que le pays répondrait de manière à ce qu'Israël regrette sa récente attaque contre des cibles iraniennes.
«Au cours de ses plus de 45 ans d’existence, la Révolution islamique n’a laissé aucun acte vicieux sans réponse», a déclaré Ali Fadavi, promettant une «réponse regrettable à cette mesure israélienne». L'aviation israélienne avait ciblé plusieurs positions iraniennes le 26 octobre dernier.
