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Hausse du chômage : vivement la fin du modèle social français !

Ainsi donc, le taux de chômage en France (hors Mayotte) repart à la hausse au troisième trimestre 2024. De 7,3 % au trimestre précédent, il grimpe à 7,4 % selon les indicateurs publiés par l’INSEE, notre Institut national de la statistique. La hausse peut sembler légère, tout juste l’épaisseur du trait, mais elle intervient dans un contexte d’annonces de plans sociaux qui ne pousse guère à l’optimisme et qui compromet lourdement la promesse du Président de la République Emmanuel Macron d’atteindre un taux de plein-emploi de l’ordre de 5 % en 2027.

Après avoir été profondément bouleversé par le gel de la plupart des activités économiques pendant la période Covid (mars 2020 – juin 2021), le marché de l’emploi a retrouvé son rythme de croisière en 2022, jusqu’à atteindre un taux de chômage des plus bas et des plus prometteurs de 7,1 % au tout début de l’année 2023. Une période dorée, une période de tous les possibles, selon le ministre de l’Économie de l’époque Bruno Le Maire, et pour lui, une occasion toujours renouvelée de se féliciter des bons résultats de sa politique économique pour la France :

« Si aujourd’hui nous avons un niveau de dette qui est élevé, c’est pourquoi ? C’est parce que j’ai sauvé l’économie française. » (Bruno Le Maire, BFM TV, 1er juin 2024)

C’était oublier un peu vite que la dette, loin d’avoir sauvé le pays, a surtout servi à distribuer des aides publiques abondantes, à prendre en charge le chômage partiel avec largesse et à octroyer des prêts garantis par l’État sans guère de conditions, avec pour effet de plonger la France et les Français dans une douillette illusion keynésienne qui commence à s’estomper brutalement, ainsi qu’en témoigne le nombre de faillites d’entreprises.

En cumul sur les douze derniers mois (afin d’avoir chaque mois une valeur annuelle), elles se montaient à environ 51 000 en décembre 2019 (avant le Covid), puis elles ont plongé à un niveau inhabituellement bas de moins de 30 000 en 2020 et au premier semestre de 2021 (pendant le Covid), pour retrouver leur cadence de 2019 au milieu de l’année 2023.

Sauf que depuis, la hausse se poursuit, atteignant plus de 63 700 faillites selon les dernières données communiquées par la Banque de France en septembre dernier. On voit très bien sur le graphique ci-dessous qu’elles flottent dans une zone correspondant aux grandes périodes de crise économique (récession de 1993, crise financière de 2008 et ses suites) :

Dans le détail des chiffres du chômage de l’INSEE, on peut remarquer que les femmes s’en tirent mieux que les hommes. Leur taux baisse de 7,4 à 7,2 % entre le second et le troisième trimestre 2024, tandis que celui des hommes augmente sur la même période de 7,3 à 7,6 %. Mais surtout, le chômage des jeunes de 15 à 24 ans fait un bond, passant de 17,9 à 19,7 % entre juin et septembre 2024. Au total, selon les critères retenus par l’INSEE qui sont ceux du Bureau international du travail (BIT), la France a aujourd’hui 2,33 millions de chômeurs, dont 671 000 jeunes.

À ce stade, quelques précisions. Le taux de chômage n’est pas la seule façon de rendre compte de l’emploi dans un pays donné. Ce taux est calculé relativement à la population active qui comprend aussi bien les personnes ayant un emploi que les personnes officiellement au chômage. Mais la population active ne représente qu’une partie de la population en âge de travailler (de 15 à 64 ans selon la définition du BIT).

C’est pourquoi, afin de voir si notre économie utilise judicieusement ses ressources de travail, il est également utile de suivre le taux d’activité qui donne la part de la population active par rapport à la population en âge de travailler et le taux d’emploi qui donne le ratio de la population ayant un emploi sur la population en âge de travailler.

En France, à la fin de l’année 2023, les choses se présentaient comme suit :

Sources : INSEE – Note : Les données soulignées sont issues des publications de l’INSEE ; les autres données sont calculées à partir des précédentes.

À noter, du reste, que pour la France, ces taux sont généralement assez médiocres au sein des pays de l’OCDE :

Taux d’activité, OCDE, 2023

Taux d’emploi, OCDE, 2023

Tous ces chiffres analysés ensemble sont inquiétants à deux titres.

Tout d’abord, ils placent la France en mauvaise position par rapport à ses pairs de l’OCDE, du côté des pays enregistrant les taux de chômage les plus élevés. Son propre taux de 7,4 % est en effet à comparer internationalement aux 3,5 % de l’Allemagne, aux 3,7 % des Pays-Bas, aux 4,3 % du Royaume-Uni et aux 4,4 % de l’Irlande :

                                                                  Taux de chômage, OCDE, Août 2024

C’est une caractéristique du chômage français depuis de nombreuses années : il monte et il descend au gré de la conjoncture économique mondiale, mais il le fait en restant systématiquement perché deux à trois points au-dessus de celui des pays voisins les plus performants économiquement. Ce qui trahit à l’évidence l’existence de freins structurels puissants à l’emploi.

Ensuite, ces chiffres, quoique comparativement élevés, n’intègrent pas encore les sombres perspectives annoncées par les faillites records et les plans sociaux divulgués ces derniers temps, notamment chez Michelin et Auchan. Et disons que tout cela était écrit depuis un bon moment, c’est-à-dire depuis que le « quoi qu’il en coûte » a remplacé l’analyse économique rigoureuse et le courage politique à la tête de l’État.

Comment s’en sortir ?

L’imaginaire français ne manque pas de solutions simples et percutantes face à la question du chômage, face à la « violente saignée industrielle » (formule de Sophie Binet, patronne de la CGT) à laquelle se livreraient les patrons dans l’unique but de préserver leurs marges et leurs dividendes. Il suffirait, primo, de geler les licenciements, et secondo, de conditionner l’octroi des aides aux entreprises au maintien de l’emploi.

Il serait de beaucoup préférable de ne pas leur octroyer d’aides du tout. Mais c’est un point que le gouvernement et Sophie Binet ne sont pas près de réclamer, sauf de façon purement politicienne, car quoi qu’ils en disent, l’existence de ces aides leur permet d’avoir un moyen de pression sur les entreprises.

De fait, tout l’enjeu des entreprises françaises par rapport à leurs concurrentes du reste du monde s’articule autour de la productivité, autour du coût du travail et autour de tous les autres coûts des facteurs de production. Qu’on parle du CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi) ou qu’on parle des baisses de charges sociales sur les bas salaires (éléments principaux des aides aux entreprises, qui ont du reste fusionné en 2019), on parle en fait de petites techniques hâtivement concoctées au coup par coup pour corriger les nombreux défauts de notre modèle social, à savoir un modèle trop cher en charges sociales et trop cher en impôt.

Ajoutez à cela un déluge de réglementations, obligations et interdictions que même le législateur ne maîtrise plus (il est en effet fréquent de voir les députés proposer de « nouvelles » dispositions qui existent déjà).

Eh bien, chers lecteurs, je suis au désespoir d’avoir à le dire, mais il sera impossible de trouver le plein-emploi – et ses compagnons la croissance et la prospérité – dans le cadre de notre modèle social collectif, redistributif et follement dépensier. Et je suis également désolée de vous dire que nos politiciens, nos dirigeants, sont très loin d’en avoir pris conscience. N’était-ce pas le Premier ministre Michel Barnier lui-même qui a eu pour première réaction de s’inquiéter des aides publiques reçues par Michelin et Auchan quand ces derniers ont annoncé vouloir fermer des sites de production en France en raison de leur faible rentabilité ?

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