Hasard du calendrier, ce sont deux duels franco-italiens qui animaient ce mardi soir, pour la 4e journée de la phase régulière de cette nouvelle formule de Ligue des champions. Lille accueillait la Juventus dans une affiche de gala, pendant que Monaco se déplaçait sur la pelouse de Bologne.
Avec 6 points glanés lors de ses 3 premiers matchs, dont deux succès de prestige contre le Real Madrid et l’Atlético, le LOSC se frottait encore à un cador mythique du football européen. Mais la Juve, emmenée par Thiago Motta et une bande de jeunes loups assez inexpérimentés, semblait abordable sur le papier.
Cela s’est vérifié dans un premier acte à l’avantage des Dogues. David a débloqué la situation en filant au but après une superbe ouverture de Zhegrova (1-0, 20e). Mais les Bianconeri se sont réveillés en seconde mi-temps, et si Chevalier, encore très en vue, a retardé l’échéance, le jeune portier lillois n’a rien pu faire sur un penalty botté par Vlahovic (1-1, 60e). Les deux équipes se sont neutralisées jusqu’au coup de sifflet final. Un résultat plutôt prometteur pour la suite.
De l’autre côté des Alpes, Monaco avait un court déplacement à faire à Bologne pour conforter son excellent classement dans cette phase de Ligue. Le club de la Principauté totalisait déjà 7 points au coup d’envoi de ce match contre un adversaire à sa portée sur le papier.
Cette rencontre devait aussi servir de pansement à une formation asémiste qui marque le pas en Ligue 1. C’est réussi. Malgré l’absence de Zakaria, les hommes d’Adi Hütter ont fait le métier. Après avoir dominé la rencontre dans les grandes largeurs, avec notamment un but de Singo refusé en première période (19e), les Monégasques se sont finalement arrachés en toute fin de match, Kehrer reprenant un corner de Golovin pour donner un précieux succès à son équipe (0-1, 87e). Avec 10 points au compteur, Monaco a déjà un pied et quatre orteils dans le top 24. Mais l’appétit vient en mangeant. C’est bien le top 8 que cette ASM va désormais viser. Et cet objectif semble largement dans ses cordes.
