Avec le départ de Patrick Glaude, le milieu du commerce à Limoges est profondément affecté. Il avait une belle personnalité. Les clients apprécaient bien sûr ses compétences professionnelles, mais aussi ses qualités humaines.
Petit-fils d’un maître bottier, il a dès sa plus tendre enfance, baigné dans cet univers. Dans un premier temps, il a suivi des cours à l’école du cuir et de la peau à Beaublanc, d’où il est sorti avec un CAP.
En 1974, il intégrait l’entreprise Weston, où il a travaillé pendant plus de 14 ans.Le samedi, au lieu de se reposer, il mettait ses compétences au service de la cordonnerie du 24 de la rue Haute-Vienne, tenue à l’époque par Michel Robin.Lorsque ce dernier a fait valoir, en 1993, ses droits à la retraite, Patrick Glaude a repris cette affaire.
Désireux lui aussi de s’octroyer un peu de temps libre, cet artisan craignait de ne pas trouver un repreneur. Il y a deux ans, il a passé la main à François Chéroux.
Un passage de relais, immortalisé à l’époque par le photographe Maxime Jouy. Souriant, amoureux de la mer, il s’est retiré de la vie avec discrétion.
À sa famille et à ses proches, notre journal adresse ses sincères condoléances.
Jean-François Julien
