Suite à la fronde de certains commerçants du Marché Saint-Pïerre à Clermont-Ferrand, Didier Muller, l'adjoint au commerce a répondu à nos questions.
Certaines relations semblent tendues au sein du marché ?
Personnellement, j’y fais mes courses, on prend tout chez eux. Je me rends au marché tous les vendredis et samedis. Tout le monde peut m’aborder.
La climatisation contribue à refroidir l’ambiance…
Le bâtiment a été construit en 1984, elle a peut-être été sous-dimensionnée à l’époque… Ce qui est sûr, c’est que l’on change des pièces tous les ans. Chaque année, 500.000 € sont investis par la ville pour faire fonctionner le marché.
Est-ce exact que certains ne payent pas de loyer ?
Les loyers représentent 350.000 € à l’année, c’est 104 € le corner. Certains sont redevables c’est vrai, cinq commerçants nous doivent 17.000 € en tout.
Certains ouvrent le matin, d’autres l’après-midi, ou le week-end, c’est un peu le bazar non ?
Il n’y a aucune obligation d’ouvrir toute la journée, j’ai toujours refusé d’imposer les choses. J’ai voulu dépoussiérer les choses en proposant d’ouvrir de 6 heures à 15 heures sauf les jours fériés. De fermer le lundi et d’ouvrir le dimanche dans la continuité de Jaude, personne n’a voulu.
Qu’en est-il des conventions qui ne semblent pas toutes semblables ?
On a tout revu en 2022. On leur a donné à tous la même date de fin.
Quid de la facturation et de la signalétique qui méritent votre attention ?
Tout le budget, y compris le loyer, est voté en conseil municipal. On facture oui, mais c’est le Trésor public qui encaisse. Pour la signalétique, il était prévu que l’arrêt Gaillard du tram s’appelle « Halle gourmande », je ne sais pas si c’est toujours d’actualité.
Que faire pour ce parking d’accès qui se dégrade ? C’est la compétence de Clermont Auvergne Métropole.
Pourquoi ne pas déléguer la gestion du marché à des privés ? Le maire ne veut pas. C’est une volonté politique. On s’en occupe. Ils ne sont pas à l’abandon.
Carole Eon