En marge de la présentation du plan de la gestion de l’eau jeudi 17 octobre à Marbot, le président du conseil départemental de la Corrèze, Pascal Coste, s’est exprimé sur le projet de budget du gouvernement Barnier.Et le moins que l'on puisse dire, c'est que « le patron » de la principale collectivité locale de la Corrèze n’est pas ravi. Les économies imposées aux collectivités locales dans le projet de budget du nouveau gouvernement de Michel Barnier passent mal auprès d’un président qui appartient au même camp politique que le Premier ministre.
Trois collectivités concernées« En Corrèze, trois collectivités locales vont être impactées par ces économies, le conseil départemental, la Ville de Brive et l’Agglo de Brive. En ce qui concerne le conseil départemental, nous avons fait nos comptes et nous devrions perdre 6,6 millions d’euros de dotation. Ce n’est pas tout car, les effets induits, notamment par le mécanisme de récupération de la TVA qui va minimiser nos recettes… Au total nous devrions perdre 6,6 millions d'euros plus 14 millions d’euros, c’est injuste ».450 collectivités sont concernées en France. Une vingtaine de départements sont exemptés. « Et ça, on le conteste, s’agace Pascal Coste. En dix ans, nous avons considérablement réduit l’endettement. On a fait ici ce qui est vertueux pour l’État ». « Macron, c’est Monsieur dette, Macron et Le Maire (l’ancien ministre de l’Économie, NDLR) ! 2.000 milliards de dette supplémentaires en 7 ans, c’est du jamais vu », fulmine encore le président Coste qui demande « qu’on regarde plutôt les solutions sur le train de vie de l’État, les super profits et la fiscalité des très riches ».Arnaud Besnard