Une attente interminable. Lundi, Max, un petit garçon de 3 ans, s'est assoupi dans le bus scolaire. En ouvrant les yeux, l'enfant s'est rendu compte qu'il était enfermé à l'intérieur du véhicule, rentré au dépôt de Pontarlier, dans le Doubs, rapporte L'Est Républicain.
Le garçon a passé toute la matinée dans le bus, seul dans le noir, avant que ses enseignants ne se rendent compte de son absence. Il a finalement été récupéré sain et sauf près de trois heures plus tard.
Choquée, sa grand-mère s'est confiée à nos confrères : "Il a appelé, il a pleuré… et, finalement, il s’est mis “dans sa cabane”, comme il fait quand il a peur : il se recroqueville et met ses deux mains sur la tête", raconte-t-elle. "Le traumatisme est immense", a-t-elle insisté.
Le processus d'accueil modifiéLe petit Max a toutefois voulu revenir à l'école dès le lendemain, mais refuse de remonter dans un bus pour l'instant.
L'Éducation nationale a rapidement réagi. "On ne va pas nier des fautes si elles ont été commises", a concédé auprès de L'Est Républicain, Pascale Claudel, inspectrice de la circonscription de Pontarlier. "On a modifié le processus d’accueil, ce qui a été signifié dans les 24 h à la famille. Et on travaille, en permanence, à la sérénité des enseignants dans un contexte qu’on sait difficile", promet-elle.
Un bouton-poussoir que les chauffeurs auront "l’obligation d’actionner avant de descendre" va notamment être installé dans les bus.