Dans la zone de Mulatet, quelques voitures se garent à nouveau devant l’Orange bleue. Ça y est : la salle de sport a trouvé repreneur. Depuis lundi 7 octobre, les portes du club sont rouvertes.
Pour rappel, la salle de sport avait été placée en liquidation judiciaire en décembre 2023. La fermeture avait provoqué un effet douche froide chez les usagers. Le simple « salle fermée définitivement suite à son placement en liquidation judiciaire » sur la porte du club avait fait office de moyen de communication.
Neuf mois sans Orange bleue à TulleBon nombre d’adhérents s’étaient retrouvés sur le carreau. Dont Sarah. « J’ai dû aller à ma banque le lendemain de la fermeture pour arrêter les prélèvements », se souvient l’ancienne adhérente de l’Orange bleue Tulle. Sans trouver de solution de substitution. « Les salles concurrentes aux alentours de Tulle ne me plaisaient pas, alors j’ai dû arrêter », poursuit-elle. Le club Orange bleue le plus proche de Tulle se situe à Égletons, soit à environ une demi-heure de route.
Mais Jérémy Nonnin, propriétaire de la franchise de Sarlat (Dordogne), est arrivé en héros pour sauver la salle tulliste. Après l’annonce de la liquidation du club de la préfecture corrézienne, le jeune homme s’est rué sur l’opportunité d’ouvrir une deuxième salle.
Une fête pour les anciens usagersÀ l’intérieur des locaux, l’odeur de peinture fraîche emplit les narines. Des ballons bleus et orange – les couleurs de l’enseigne – ornent les escaliers et la rambarde de l’étage. La réouverture sonne comme une fête pour les usagers. « Je n’attendais que ça, sourit Sarah. Ce qui me plaît à l’Orange bleue ? La convivialité et les cours collectifs. Avoir un coach en face-à-face qui explique les exercices, ça motive davantage qu’un cours sur un écran. »
Pour la reprise de l’Orange bleue Tulle, le nouveau gérant a prévu deux nouveautés : un cours de pilates et la création d’un espace clos pour travailler les abdominaux au calme.
Dès le lundi matin de l’ouverture, une vingtaine d’anciens usagers sont déjà venus s’inscrire à la salle tulliste. L’objectif de Jérémy Nonnin : retrouver rapidement les 600 adhérents d’avant fermeture, et à terme, dépasser le cap des 1.000.
Ça bouge dans les commerces tullistes...
Avenue 112. Françoise Boucharel, ancienne salariée de la boutique de vêtements Kougar, a ouvert sa propre enseigne le mois dernier au 112 de l’avenue Victor-Hugo – d’où le nom Avenue 112. Pour rappel, les locaux de Kougar, collés à l’ancien cinéma, sont voués à être détruits. L’occasion de prendre un nouveau départ, tout en proposant les mêmes produits que chez Kougar.
Coquettes. L’enseigne de lingerie a déménagé le 1er octobre. Anciennement située au 75 avenue Victor-Hugo, la boutique s’est installée… au 39 de la même rue. La raison ? « Les travaux dans les anciens locaux, et l’envie de se rapprocher des commerces plus gais », glisse Séverine Blin, gérante de Coquettes.
Swany. Les deux boutiques de prêt-à-porter Swany Enzo et Swany fusionnent et se réunissent dans un même local dans l’ancien hôtel Dunant. Ouverte depuis le 21 septembre, la boutique de Patricia Bordes et Claire Ransan dispose maintenant d’un espace extérieur.
Esperanza Body-Art. Maryline Lobry a ouvert un nouveau salon de tatouage au 22 de l’avenue Charles-De Gaulle au début de la semaine.
Samuel Purdy
