Comme l’an dernier, une ambiance inédite, allumée par l’association Atuba Fuòc, a crépité tout au long de ce dimanche, au rythme de la pétanque, des jeux en bois et de la musique jouée sous le kiosque.
Le concours de boules a réuni 32 joueurs dans 16 équipes et près de 80 repas ont été servis, concoctés par les commerçants ultra-locaux : Speed Zéria, Sweet tea bloom et le bar de la Boule, rouvert pour l’occasion.
Le bar de la Boule rouvert"Cela veut dire que le quartier peut revivre, les gens jouent le jeu", estime Danielle, qui venait "boire des canons avec les copains" dans le petit bar de la Boule, à l’âge de 16 ou 17 ans. "Cela permet aux gens de se rencontrer, il en faudrait plein d’initiatives comme celle-là, dans tous les quartiers", renchérit sa sœur Michelle.
Comme l’an dernier, Maxime Cathonnet a rouvert les portes du bar de sa grand-mère, Jeannette. La dernière fois, c’était aussi pour la Fête de la boule. Son projet d’en faire "un resto type ouvrier avec soirées tapas" est toujours intact mais est ralenti par des freins administratifs. Il rêve de "faire vivre cette place". Un espoir attendu.
Alice Chevrier
