"On a eu l’orage de grêle. Et une semaine après, on n’a plus eu de téléphone", retrace chronologiquement Julien Gaydier. Sans faire le lien l’un avec l’autre.
Mais l’un, puis l’autre, ça fait beaucoup pour la petite commune de Dômes-Sancy-Artense. Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 juillet, un vent violent et des grêlons "gros comme la main" s’abattent suivant un couloir, impactant cinq communes du Puy-de-Dôme : Singles, Larodde, Avèze, Tauves et Saint-Sauves-d’Auvergne.Orage de grêle à Singles le 11 juillet 2024.Au lendemain du déluge, les dégâts étaient très importants : une soixantaine de bâtiments avaient été impactés par la grêle à Singles, notamment au lieu-dit "Serre".
Deux mois après, les bâches demeurent : une toiture sur deux, en est encore couverte dans le hameau.
"La grêle n’étant pas considérée comme une catastrophe naturelle, les communes n’ont pas été classées comme tel, suite à l’orage. C’est un phénomène climatique, logiquement couvert par les assurances"
En fonction du contrat pris par l’assuré, le bâchage peut-être supporté par celles-ci.Singles, deux mois après l'orage de grêle : le toits des maisons sont encore bâchés dans la plupart es cas.
"Les maires des cinq communes ont été réunis, par M. le Préfet, avec les assurances. Il leur a été demandé d’être attentives à ces situations et, en gros, de jouer le jeu pour ne pas laisser les personnes touchées faire face à des délais ou des formalités longues. Il y a des endroits, quand les dégâts n’étaient pas trop importants, où les gens ont touché de l’argent pour rebâcher provisoirement. Mais il y a aussi des cas où ça n’est pas fini : où les accords n’ont pas été trouvés. Il y a plein de cas. Mais je pense que d’ici à un mois, on aura bâché chez tout le monde, pour que tous soient sécurisés pour l’hiver. Et les habitants au sec", espère le maire.Singles, deux mois après l'orage de grêle : les toits abîmés sont recouverts de bâches.
Marie-Edwige Hebrard