Trois jours après la rentrée, la nouvelle d’une fermeture de classe en maternelle est tombée laissant abasourdis les élus, les parents d’élèves et toute la population.
Alors que les petits viennent tout juste de réinvestir leur école en travaux depuis un an, la classe de grande section va fermer ses portes et les enfants seront rajoutés à l’effectif des CP, obligeant une réorganisation, en dominos, de toutes les classes. Plus d’un million d’euros ont été investis dans ce bâtiment qui n’accueillera plus qu’une quinzaine d’enfants.
Les parents s’insurgent face à une telle décision. Ils s’inquiètent particulièrement des conditions d’apprentissage des enfants et de travail des enseignants qui se retrouveront dans certaines classes avec plus de 25 élèves, dans des locaux pas forcément adaptés.
Ce mercredi matin en présence de Michaël Baré, député suppléant, Clémentine Raineau et Grégory Bonnet, conseillers départementaux, des maires et élus de Manzat et des communes voisines, un rassemblement s’est fait devant l’école maternelle avant d’aller manifester dans les rues du bourg.
Vingt-et-un élèves en moins à la rentréeLe blocage des écoles a été levé hier matin. Les parents d’élèves ont pu rencontrer Laurent Cheminal, l’inspecteur de l’Éducation nationale en charge de ce secteur.
Cette décision, a fait valoir celui-ci, a été prise au regard des effectifs accueillis à la rentrée dans l’école de Manzat, en forte diminution par rapport à la rentrée 2023 (avec une perte de 21 élèves). « Cette mesure d’ajustement permet de rééquilibrer les moyens sur le département », explique Laurent Cheminal.