En Corée du Sud, la police a ouvert lundi 2 septembre une enquête contre la messagerie Telegram pour « avoir encouragé » la diffusion de contenus pornographiques truqués. Depuis plusieurs mois, le pays fait face à un scandale de « deepfake » à caractère sexuel, des fausses images générées par l'intelligence artificielle, avec le visage de victimes. Et dans ce cas, souvent mineures. Pavel Durov, le patron de Telegram est désormais dans le viseur de la justice sud-coréenne, qui accuse la plateforme de refuser de collaborer avec l'enquête.