Traumatisée par une attaque de loups, l'Autrichienne Renate Pilz préfère "arrêter d'élever des moutons" plutôt que de revivre la même nuit "cauchemardesque", une tendance qui incite les autorités à sortir le fusil, au grand dam des écologistes.
L'an dernier, "j'ai perdu deux brebis et deux agneaux", explique cette énergique exploitante de 55 ans dont l'étable est entourée de forêts, à Arbesbach (nord-est de l'Autriche), région devenue le territoire de quatre meutes.
"C'est trop de boulot, ce n'est plus rentable et surtout je n'ai plus du tout envie", souffle-t-elle en montrant à l'AFP les photos de ses bêtes en sang, si sévèrement mordues qu'il a fallu les euthanasier en urgence.