Avec cette première médaille paralympique "magnifique" à Paris "avec un public qui était fantastique, un stade de France qui résonnait", la para-athlète française de 31 ans confirme sa performance des Championnats du monde de Paris de 2023 où elle a remporté le bronze avec un saut à 4,76 m, battant déjà alors son record personnel (4,51 m).
A propos du résultat du jour, elle explique avoir "eu peur tout le long" et ne pas avoir réalisé qu’elle était médaillée avant d'être "prise par l’émotion".
Une médaille obtenue dans la catégorie T37, destinée aux personnes dont les mouvements d'un côté sont modérément limités, que Manon Genest a dédié à son équipe et à sa fille.
Mère depuis 2022, la Française originaire de Châteauroux a expliqué à l’AFP avoir promis à sa fille "encore dans (son) ventre à l’époque des Jeux de Tokyo" en 2021 qu'elle irait "chercher la médaille à Paris" après avoir terminé à la quatrième place du concours.
Elle a évoqué "la difficulté d'entraîner un corps, d’obtenir un poids de corps, et d’avoir un corps musclé après une grossesse", et aujourd'hui, celle de "faire sa place en tant que jeune maman tout en faisant de la haute performance".
Manon Genest a également obtenu une médaille d'or aux Championnats du monde de Rotterdam en 2016 para-triathlon.
Dimanche, elle a été devancée par la Chinoise Xiaoyan Wen, qui a établi un nouveau record paralympique avec un saut à 5,44 m, et l'Américaine Jaleen Roberts (4,77 m).
Pour la suite, Manon Genest a assuré être "prête à reprendre l'entraînement et aller sur Los Angeles 2028" pour prouver qu’elle n'en a "pas terminé".