Le spectre de la saison passée commençait à planer dans le ciel du Groupama Stadium. Plus mauvais élève, avec Brest, de ce début de saison en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais avait déjà une réponse à donner, ce vendredi, dans un match piège contre le Racing Club de Strasbourg, avant d’affronter Lens et Marseille au retour de la trêve internationale.
En face, la formation alsacienne reste méconnue sur le papier,portée par un groupe particulier jeune après avoir pris un virage à 180 degrés dans sa stratégie, mais elle avait de vrais atouts pour doucher cet OL encore en rodage. Et dans ce rapport de force, ce sont finalement les Gones qui ont eu le dernier mot, au terme d’un scénario complètement rocambolesque.
Tout avait si mal commencé pour l’OL. D’entrée de jeu, Strasbourg a douché l’ambiance sur un but de Nanasi (0-2, 2e). Les hommes de Pierre Sage ont eu le mérite de revenir avant la pause grâce à Tolisso (1-1, 45e+1), mais le début de seconde période a viré au cauchemar pour les Lyonnais, surpris sur les attaques rapides des fougueux Strasbourgeois. Santos (1-2, 48e) puis Emegha (1-3, 58e) ont permis au Racing de prendre une avance confortable.
C’était sans compter sur une folle réaction lyonnaise. La lumière est venue d’Orban. Après la réduction du score de Maitland-Miles suite à un missile de Lacazette (2-3, 61e), l’avant-centre de l’OL a fait chavirer le public en s’offrant un doublé, (3-3, 63e , 4-3, 72e) pour renverser complètement la situation. D’abord touché, sans être coulé, l’OL a fini par se relever. Comme un air de déjà vu.