S’il ne sera pas sur le terrain ce jeudi en raison d’une blessure à un poignet, Victor Lebas sera évidemment en tribunes pour pousser derrière ses coéquipiers.
La descente en Pro D2
Malgré une saison plus qu’intéressante en Top 14 la saison dernière, Oyonnax n’a finalement pu sauver sa peau dans l’élite. « Une grosse déception », comme le confie Victor Lebas.
« Grosse déception mais aussi grosse frustration car on a eu le sentiment qu’on aurait pu y arriver avec à peine plus de régularité. Ce n’était pas une question de niveau mais la bascule s’est faite sur cinq, six rencontres où on a commis des erreurs. »
Les ambitions
Cité parmi les clubs favoris pour remonter, Oyonnax s’avance avec prudence sur la ligne de départ.
« On sait d’ores et déjà qu’on ne réalisera pas la même saison qu'il y a deux ans, où on avait roulé sur la Pro D2. Depuis, les équipes et les effectifs se sont densifiés. On arrive prudemment, en ayant l’exemple en tête de Brive, l’an passé, qui avait eu du mal à s’acclimater à ce championnat en revenant de Top 14 », explique le 2e ligne.
L’effectif d’Oyo
Malgré les départs d’une quinzaine de joueurs, dont plusieurs cadres comme avait pu l’être Charlie Cassang à la mêlée, Oyonnax a réalisé un solide marché des transferts en enrôlant le 3e ligne Antoine Miquel, l’ouvreur Zack Holmes ou bien encore l’arrière international argentin Martin Bogado.
« C’est vrai qu’il y a eu pas mal de mouvement mais le staff a tout de même conservé une forte ossature de la saison dernière. Des gars de la saison de Pro D2 sont aussi encore présent, c’était important. Et les recrues ont rapidement pris leurs marques dans l’effectif. Le management de Joe El Abd passe énormément par la communication et la connexion dans le vestiaire. Il est beaucoup dans l'échange et le partage, cela aide beaucoup pour s'intégrer. »
Le choc Brive - Oyonnax en ouverture de la saison
« L’affiche est séduisante pour débuter, c’est vrai (rire). Mais au-delà d’être séduisante, elle est aussi déjà importante dans cette saison. Oui, ce n’est que la première journée, il en restera encore 29 derrière, mais le vainqueur marquera déjà un peu les esprits. C’est important. »
Benjamin Pommier