Au Mali, cela fait plus de deux mois que onze cadres politiques d'opposition sont détenus. Ces anciens ministres et chefs de parti, membres de la « Déclaration du 31 mars » qui réclame le retour à l'ordre constitutionnel au Mali, avaient été arrêtés le 20 juin dernier. Ils sont inculpés notamment d'« opposition à l'exercice de l'autorité légitime ». Ces dernières semaines, la procédure judiciaire a connu des avancées. Des tentatives de médiation sont également en cours pour tenter d'obtenir leur libération.