La 24e édition de la Coupe du monde du football masculin aura lieu au Maroc, en Espagne et au Portugal. Mais la question de la répartition des rencontres les plus importantes, notamment la finale, reste au cœur des débats.
Championne d’Europe et médaillée d’or aux Jeux olympiques de Paris en 2024, l'Espagne s’appuie sur son expérience footballistique et ses infrastructures modernes. La « Roja» dispose déjà de 11 stades conformes aux normes de la FIFA, dont l'emblématique stade Santiago Bernabéu à Madrid, récemment rénové et d’une capacité de 81 000 places.
De son côté, le Maroc, qui abrite pour la première fois de son histoire cette compétition mondiale, mise sur le futur Grand Stade Hassan II de Casablanca, un projet titanesque de construction du plus grand stade du monde avec 115 000 places estimé à 5 milliards de dirhams (environ 460 millions d’euros).
Le Portugal, qui n’a jamais organisé un Mondial, n'est pas intéressé, d'après le site Nova Portugal, par l'organisation de la finale de cet événement marquant le centenaire de la compétition.
#Football : Le trio Portugal ????????- Espagne ???????? - Maroc ???????? se réunira à Rabat le 18 octobre prochain pour discuter des détails de préparations pour la Coupe du Monde 2030.
— NOVA PORTUGAL (@NVPORTUGAL) October 6, 2023
Le Portugal n'étant pas intéressé par l'organisation de la finale, cette dernière aura probablement lieu en… pic.twitter.com/58jG0r0gou
Le cabinet d'architectes international Populous a dévoilé le 21 août les images du futur stade de Casablanca, conçu pour le Mondial 2030. Avec une capacité de 115 000 places, ce stade, développé en collaboration avec le cabinet parisien Oualalou+Choi, s'inspire du design des tentes traditionnelles utilisées lors des fêtes du Moussem (fêtes régionales folkloriques). Il deviendrait ainsi le plus grand stade du monde, en devançant le stade du Premier-Mai de Pyongyang en Corée du Nord et ses 114 000 sièges.
Baptisé Hassan II (du nom de l'ancien roi du Maroc décédé en 1999), le nouveau stade, d’après les médias locaux, se situera à 38 kilomètres au nord de Casablanca, dans la ville d’El Mansouria, sur un site de 100 hectares, de nombreux espaces verts étant prévus autour de l'enceinte.
Dans le même contexte, plusieurs médias ibériques ont mis en avant la rude concurrence avec le Maroc, en particulier après l’annonce du plan déployé par le Royaume lui permettant d’organiser la finale de cette édition centenaire. Alors que les Espagnols étaient jusque-là certains de l’abriter, avec deux stades mythiques, Santiago Bernabéu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone, en cours de rénovation, «le pays de Mohamed VI met en œuvre depuis des mois une stratégie pour arracher la finale à l’Espagne», rapporte La Razon.
La construction du nouveau stade de Casablanca constitue un atout majeur pour le Maroc, répondant parfaitement aux exigences de la FIFA. Selon le quotidien marocain Al Akhbar dans son édition du 23 août, l’Espagne ne prévoit pas de nouveau stade, offrant ainsi un avantage considérable au Royaume.
Si la presse européenne rapporte depuis juin dernier que la FIFA considère le stade Santiago Bernabéu comme le mieux placé pour accueillir la finale de la Coupe du monde 2030, cette dernière n'a émis aucun communiqué officiel.