Jean-Baptiste de Froment sera l’invité d’un café littéraire événementiel organisé par l’association Felletin, Le Plaisir de lire, au Grand café de Felletin, mercredi 21 août, à 18 heures.
Un tempérament de grand écrivainLe 23 août, deux jours après le café-littéraire de Felletin, La bonne nouvelle, édité par Anne Carrière (20 €, 250 pages), arrivera dans les librairies. Il ne se déroule pas dans la Creuse, mais dans le département voisin de l’Allier. Le romancier se glisse dans la peau d’Hermine de Lamencour, une châtelaine qui vient de perdre son mari. Mais, peu de temps après avoir été inhumé, ce dernier, Monsieur Paul ressuscite, en tout cas son corps ne repose plus dans le tombeau familial. Des témoins affirment avoir vu le défunt dans un restaurant. Le mort est signalé ensuite à maintes reprises dans différents lieux. La gendarmerie ouvre une enquête et le Vatican délègue un envoyé. Bien sûr les médias et les pèlerins affluent dans la paisible localité. De quoi exaspérer la veuve qui ne croit pas aux miracles et qui voudrait vivre sa vie tranquillement.Jean-Baptiste de Froment s’amuse beaucoup et ravit le lecteur avec ce roman empreint d’humour et de drôlerie. S’ajoutent de la fantaisie et le sens du suspens.
Dans cette quête enjouée de spiritualité, le trait est vif. L’ambitieuse mairesse de la commune, la cuisinière du château, les enfants du défunt, l’envoyé du Vatican, le notaire parisien ami de la famille, les filles Berchême, composent aux côtés de l’héroïne (qui se documente cependant sur la vie après la mort), une galerie attachante et enjouée de portraits hautement évocateurs. Au fil des pages, la personnalité de Monsieur Paul se dévoile. Hermine se souvient de leur vie de jeune couple qui cherchait les portes cochères, d’un couple devenu libre, après le décès de la belle-mère d’Hermine. Il lui revient en mémoire sa propre jeunesse dans un quartier populaire de Montluçon, au sein d’une famille d’ouvriers, dans les années 1980, puis sa rencontre avec celui qui allait devenir son mari et la faire changer de monde. La bonne nouvelle réserve maintes surprises au lecteur.
(*) En partenariat avec la Maison de la presse de Felletin, le café-littéraire se terminant par une séance de dédicaces.